Toute la France de la liberté sera aux côtés d'Eric Zemmour, contre les nouveaux obscurantistes

Il y a bientôt quatre ans, la France entière était aux côtés de Charlie Hebdo, dans le procès en sorcellerie que lui avait intenté Dalil Boubakeur, le recteur liberticide de la Mosquée de Paris, l’Union des Organisations Islamistes de France (UOIF) et la Ligue Islamique Mondiale. Le délit reproché au journal alors dirigé par Philippe Val : avoir reproduit, en solidarité, deux dessins de Mahomet des caricaturistes danois (qui avaient mis le feu aux poudres dans les théocraties musulmanes) et la célèbre page une de Cabu, montrant Mahomet se plaignant d’être aimé par des cons (comprenez les intégristes). Les islamistes disaient alors que, selon eux, “La liberté d’expression s’arrête là où commence la liberté du croyant”. On ne pouvait mieux dire le voeu du retour du délit de blasphème, en France !
Ce procès tombait au moment où étaient organisées, grâce au regretté Simon Blumental, un des fondateurs de Riposte Laïque, à Montreuil, les premières journées internationales laïques. Notre fondateur, Pierre Cassen était le principal animateur (même si ce rappel va en irriter quelques-uns) de ces assises, et de quelques débats. Il animait notamment la table ronde où Caroline Fourest était venue, le samedi matin. Elle s’était taillé un franc succès, devant 250 personnes, en expliquant les enjeux de ce procès. Elle travaillait alors à Charlie Hebdo, et n’avait pas la notoriété d’aujourd’hui. Mohamed Sifaoui avait été également une des grandes vedettes de la journée, émouvant souvent la salle dans sa partition du musulman anti-intégriste. On sait que depuis, l’ampleur des divergences, et des calomnies pas toujours très élégantes véhiculées contre Riposte Laïque ont mis dans des camps opposés des militants qui avaient su faire un bout de chemin ensemble, il y a quelques années, mais qu’aujourd’hui, la perception de l’offensive de l’islam divise durablement.
Je me souviens également que c’était ce week-end-là que les Portugais votaient pour le droit à l’IVG, et que la salle avait applaudi quand les résultats annoncèrent que 60 % des électeurs avaient voté pour ce droit, laissant seulement, en Europe, la Pologne, l’Irlande, Chypre et Malte être les derniers pays où cela est interdit.

Mais l’actualité avait tourné autour de ce procès, très médiatisé. Il s’était alors passé un élan de solidarité étonnant, dans la France entière, qui dépassait très largement l’adhésion à un hebdomadaire satirique qui ne fait pas toujours l’unanimité, loin s’en faut. Nicolas Sarkozy avait pris de court la rédaction de Charlie Hebdo, en soutenant ouvertement l’équipe Val-Fourest, avec cette phrase habile : “Plutôt un excès de caricature qu’un excès de censure”. Chacun avait compris que ce qui était en jeu, c’était la défense de la liberté d’expression, contre le retour du délit de blasphème, et l’instauration de la charia. Même des sites très marqués à droite, voire davantage, avaient soutenu Charlie Hebdo, leurs animateurs faisant remarquer qu’ils n’auraient jamais cru soutenir Philippe Val un jour !
L’acquittement paraissait couler de source, et les inquisiteurs Boubakeur-UOIF-Ligue Islamique avaient été renvoyés dans leurs buts, pour le plus grand plaisir de tout un pays attaché à sa liberté d’expression. L’Union des Associations Musulmanes du 93 avait malgré tout organisé une manifestation, dans les rues de Paris, regroupant près de 10.000 personnes, pour réclamer la pénalisation de l’islamophobie (revendication soutenue par les députés UMP Roubaud et Raoult). Deux provocateurs, avec du panache, avaient osé – horreur ! – attendre le cortège, sur les trottoirs, avec la “Une” de Charlie Hebdo autour du cou, et avaient été évacué manu militari de la manifestation par le service d’ordre musulman, avec insultes, bousculades et menaces.
Ce procès n’a pas empêché, par ailleurs, Val-Fourest, l’ineffable BHL, et l’inimitable commissaire Sopo, de qualifier, quelques mois plus tard, l’homme politique hollandais Geert Wilders de raciste d’extrême droite, suite à la sortie de son film Fitna, que les islamistes voulaient faire interdire, avec menaces de mort à l’appui, et intimidations économiques contre les Pays-Bas. La défense de la liberté d’expression, comme sans doute le combat anti-raciste, doivent dépendre, selon ces beaux esprits, de la capacité de bien se tenir à table ou pas des accusés…

Pourquoi ce rappel ? Parce que je suis convaincue que, quatre années plus tard, l’onde de choc autour du procès d’Eric Zemmour, qui se déroule la semaine prochaine, les 11, 13 et 14 janvier prochains, à la 17e chambre (comme le procès de Charlie Hebdo) sera encore plus énorme qu’il y a quatre ans. Le journaliste devra répondre aux accusations de SOS Racisme et de son président, Dominique Sopo, qui pensent que les propos d’Eric, qui avaient expliqué que les policiers contrôlaient davantage les jeunes issus de la diversité par le fait que « La plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est un fait. » sont des propos racistes.
Notre collaboratrice Djamila Gérard avait bien expliqué que non seulement elle ne voyait pas où était le racisme dans cette phrase (Eric n’a jamais dit que tous les noirs et Arabes étaient des trafiquants, ce qui aurait été indéfendable). Elle démontrait surtout que les associations plaignantes (SOS Racisme, le Mrap et la Licra) étaient incapables de prouver le racisme supposé du journaliste.
http://www.ripostelaique.com/Le-Mrap-la-Licra-et-SOS-Racisme.html?var_recherche=eric%20zemmour
Ce procès va se retourner contre ceux qui l’ont intenté. De même que, aux Pays-Bas, l’action en justice intentée contre Geert Wilders s’est transformée en procès contre le Coran, notamment grâce au témoignage de la formidable Wafa Sultan, ce procès va se retourner contre ceux qu’Elisabeth Levy appelle les “maîtres-censeurs”. Le sondage du journal “Le Monde” a montré que les Français (et les Allemands) ne supportaient plus l’islam, trouvaient cette religion dangereuse, et reprochaient aux musulmans de refuser de s’intégrer. Bref, tout le contraire du discours politiquement correct que les bobos nous tiennent depuis trente ans ! Un autre sondage montrerait, avec les mêmes chiffres, que les citoyens du pays de la Liberté, la France, ne supportent plus les associations anti-racistes, qui pervertissent ce légitime combat en traînant devant les tribunaux (et en empochant des retombées parfois juteuses) les citoyens de ce pays, accusés de racisme à tort et à travers. Nous sommes convaincus que si un sondage évoquait la loi Gayssot, aujourd’hui, et la possibilité donnée à ces associations de se porter systématiquement partie civile, ce serait un formidable raz-de-marée, montrant l’impopularité, et même la haine, que suscitent ceux que le philosophe Alain Finkielkraut appelait les “communistes du 21e siècle”. Si nous étions en Suisse, et que le peuple puisse s’exprimer, cela ne ferait pas un pli.
Il est d’ailleurs cocasse de remarquer que Caroline Fourest, qui, il y a quatre ans, se parait des vertus de la défense de la liberté d’expression, se permet de dire qu’Eric Zemmour véhicule une “idéologie d’extrême droite”, et que, bien sûr, elle n’a pas un mot pour protester contre cette plainte aussi inique que celle que Charlie Hebdo avait subi il y a 4 ans ! Il est tout aussi amusant de remarquer que le musulman républicain et démocrate que prétend être Mohamed Sifaoui, se croyant dans l’Algérie des généraux rentiers, ose, sur un plateau de télévision, devant Robert Ménard, réclamer, sans doute au nom de la liberté d’expression, qu’Eric Zemmour ne puisse plus travailler sur les chaînes publiques ! Magnanime, notre apprenti-dictateur concède quand même au journaliste le droit de travailler dans les chaînes privées !

N’en déplaise aux Sopo-Tubiana-Jakubowicz-Aounit-Fourest-Sifaoui, n’en déplaise aux Boubakeur-Moussaoui-Ramadan, les Français sont attachés à leur liberté, fruit de leur histoire, comme à la prunelle de leurs yeux. Ils aiment Eric Zemmour parce qu’il a du talent, du panache, et un discours qui tranche avec un politiquement correct qu’ils ne supportent plus. Et ils sont suffisamment lucides pour savoir que jamais Eric ne prononcera le moindre discours raciste, parce que c’est aux antipodes de ses idées, de son éducation, et de sa culture politique.
http://www.medias-france-libre.fr/index.php/chroniques/25-communiques-politique/954-le-1113-et-14-janvier-2011-eric-zemmour-sera-juge-.html
N’en déplaise aux apprentis-dictateurs déguisés en anti-racistes des beaux quartiers, les assises du 18 décembre, et le sondage du “Monde” marquent le chant du cygne, pour eux. Ils ne font plus peur à personne. Ils ont tombé le masque, les Français ont compris dans quel camp ils jouaient. Ce n’est certainement pas dans celui de la Liberté (il suffit de voir le nombre de personnes honnêtes, comme une Fanny Truchelut, qu’ils ont salie, calomniée, et ruinée), encore moins dans celui de l’égalité (il suffit de voir leur conception du racisme à géométrie variable), et pas davantage dans celui de la fraternité (il suffit de voir leur incapacité à débattre sans utiliser immédiatement les mots “raciste”, “fasciste” et “extrême droite”.
Ce sont eux qui auront bientôt des comptes à rendre au peuple de France, pour la maltraitance qu’ils ont fait subir à des centaines d’innocents, depuis plus de vingt ans.
Ce procès sera tout simplement celui d’un homme qui est amoureux de la France, qui est fier de ses valeurs, contre ceux qui ont décidé de verrouiller, au nom du politiquement correct, la liberté d’expression, chèrement acquise dans le pays de Voltaire.
Il sera celui des Lumières contre le nouvel obscurantisme. (1)
Lucette Jeanpierre
Si vous voulez aider Eric Zemmour, son procès aura lieu à la XVIIe chambre correctionnelle, 4 Boulevard du Palais, 75004 Paris Métro Cité, Saint Michel, les 11, 13 et 14 janvier.
Pour ceux qui veulent soutenir Eric durant l’audience RDV devant la 17ème Chambre à 13 heures.
Sinon rassemblement les trois soirs à 17 heures.

(1) Je précise à Aounit-Sopo-Jakubowicz-Tubiana-Fourest-Sifaoui que le mot “obscurantisme” n’a rien à voir avec la couleur de la peau de Sopo (prudence…)

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