Toutes mes félicitations à Valeurs Actuelles pour sa courageuse orientation

VAinvasionmosquiesMonsieur François d’Orcival

Président du comité éditorial

Valeurs actuelles

1, rue Lulli. 75002 Paris

Cher Monsieur,

C’est avec beaucoup d’attention et de satisfaction que j’ai pris connaissance des articles de Valeurs actuelles consacrés à la prolifération des mosquées en France. Enfin, un grand hebdomadaire dresse un constat honnête sur un des aspects de l’islamisation de notre pays et dessine des perspectives en prolongeant les courbes actuelles ! Je ne doute pas que, poussant vos analyses dans de prochains numéros, vous en arriviez vite à cesser de considérer l’Islam comme une « religion » à la semblance de notre christianisme, un mot que ce totalitarisme expansionniste et guerrier utilise comme cheval de Troie pour, au nom de nos valeurs d’accueil et de tolérance, qu’il récuse en ses terres, avancer sa pénétration chez nous.

J’exprimerai deux regrets ;

Nulle part, vous ne citez un ouvrage où tout est dit sur les mosquées en France et les complicités qui ont permis leur édification. A savoir : Ces maires qui courtisent l’islamisme, éditions Tatamis. L’auteur, Joachim Véliocas, a créé et anime avec rigueur et talent le site Observatoire de l’islamisation.

Par ailleurs, je déplore que vos journalistes ne se soient pas intéressés aux noms que portent les mosquées de France. Espérant les éclairer, je vous adresse ci-joint un extrait du livre que j’ai publié l’an dernier aux éditions de Riposte laïque : Reconquista ou mort de l’Europe.  

Je vous exprime mes félicitations pour l’orientation que vous donnez depuis plusieurs mois à votre publication à contre-courant de tous les autres hebdomadaires de grande diffusion et je vous prie d’agréer, cher Monsieur, l’expression de ma considération la meilleure.

P.S. : Je me permets d’adresser une copie de cette lettre à mon éditeur, Riposte laïque, dont le site accueille chaque jour, je le sais, beaucoup de lecteurs de votre magazine.

Extrait de René Marchand : Reconquista ou mort de l’Europe. L’enjeu de la guerre islamique. Pour une stratégie de contre-offensive. Editions Riposte laïque, 2012.(Chapitre 14 : Les Musulmans, sûrs de vaincre.)

Nous narguer. Les noms des mosquées : des appels au jihâd

Notre faiblesse – je dirai : notre bassesse – éclate dans notre « tolérance » face à de véritables provocations comme le nom de certaines mosquées.

Le mot le plus fréquemment exposé au fronton de ces « lieux de prière » construits dans nos villes est, de loin, al-fath, le terme arabe pour « conquête ».

Des mosquées al-Fath existent à Besançon-Planoise (25), Bordeaux (33), Bourges (18), Saint-Dizier (52), Evreux (27), Paris (10e et 18e arrondissement), Noisy-le-Sec (93), Cachan (94), Louvroil et Hem (59) Grenoble (58), Amiens (80), Tours (37), Vandœuvre-lès-Nancy (54), Fréjus (83)…

Dans la tête et le cœur d’un Musulman, le vocable suscite immédiatement deux références :

–  la Grande Conquête du premier siècle de l’Hégire, qui permit aux guerriers d’Allah de détruire l’Empire perse et de s’emparer d’une grande partie des terres chrétiennes du Proche-Orient, de l’Afrique du Nord et de la péninsule ibérique,

–  des organisations politiques contemporaines violentes, en guerre :

* Fath est le nom, nul ne l’ignore, du parti créé en 1959 par Yasser Arafat en vue de détruire Israël et qui assura rapidement sa notoriété par les attentats qu’il multipliait ;

* moins connu en Europe, Fath al-islâm est un mouvement proche d’al-Qâ‘ida. Fondé en 2006, il est classé, à peine un an plus tard, et pour de bonnes raisons, comme terroriste par les Etats-Unis ; en 2008, l’armée libanaise doit lui livrer, pendant plusieurs jours, une bataille qui se soldera par des dizaines de morts de part et d’autre.

Fath appartient au vocabulaire de la guerre, du jihâd. [1]

Dès lors que la conquête était mise en exergue, il était normal que des conquérants fussent honorés.

A Cherbourg (50), Lunéville (54), Wattrelos (59), Antony (92), dans le 11e arrondissement de Paris, des mosquées portent le nom de ‘Umar ibn al-Khattâb, qui fut, pendant son califat, de 634 à 644, le grand organisateur de la Conquête, promulgua le statut des  dhimmis, chassa tous les juifs qui restaient en Arabie après la saignée exercée par le fondateur.

D’autres chefs qui se sont illustrés sur le terrain, dans les batailles, ont droit à leur inscription au fronton d’un édifice « religieux », comme, à Nanterre (92) ‘Uqba ibn Nâfi‘ (622-689), qui soumit les indigènes berbères et juifs d’Afrique du Nord par le sabre et le feu.

Mais, à tout seigneur tout honneur : citoyens de la république laïque, apprenez à connaître le plus remarquable des saints hommes signalés par les cadres de l’Islam de France à l’attention de leurs ouailles.

Khâlid ibn al-Walîd, dit Sayf al-Islâm (L’Epée de l’Islam) – 584-642 – fut un chef militaire lors de la répression de la révolte contre l’Islam après la mort de Mahomet, puis pendant la Conquête.  Mahomet lui dit un jour qu’il «ne pensait qu’à tuer » (mais était-ce un reproche ou un compliment ?) et il dut réparer certains de ses débordements. Aucun chef musulman ne fit couler plus de sang chrétien. Il fut révoqué de son commandement pour « détournement de butin » par Omar.[2]

C’est à un théologien-juriste (droit et religion sont indissociables en Islam) qu’est dédiée une mosquée à Tourcoing (59) : Ibn Taymiyya, que j’ai déjà évoqué. Ce frénétique, père spirituel d’al-Qâ‘ida, des islamistes, taliban, salafistes, lapidateurs de femmes et égorgeurs d’apostats…, méritait bien une mosquée dans notre douce France.

René Marchand  

[1] Le 12 août 2012, le quotidien Le Courrier picard apprenait à ses lecteurs que le maire socialiste d’Amiens venait de céder 4200 m2 pour la construction d’une mosquée qui serait dénommée al Fath. Les « jeunes » de sa ville lui ont été peu reconnaissants de son geste : le soir de ce jour, ils déclenchaient une émeute. « Oignez vilain, il vous poindra. »

[2] Sayf al-Islam est le prénom d’un des fils du dictateur libyen Kadhafi… et du fils aîné du footballeur Franck Ribéry.

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