Tunisie-Libye-Égypte : c'est l’islam qui structure l’identité de ces pays et de leurs diasporas

Le dimanche 23 octobre 2011, plus de 90% des électeurs Tunisiens se sont rendus aux urnes. Le bon déroulement des élections confirme que la Tunisie a changé d’ère. De ce scrutin libre, le mouvement islamique An-nahda sort largement gagnant (90 sièges sur 217). Je pourrais céder à la facilité et le qualifier d’islamiste. Mais cela ne changerais rien à la quintessence des phénomènes politiques ET religieux fondés sur l’islam.

En effet, les musulmans et ceux que l’on qualifie d’islamistes partagent un socle commun : les mêmes fondamentaux. A tout moment critique, ils sont prêts à faire front commun, à les défendre becs et ongles pour éviter que leur bel et fragile édifice mental, social et politique ne s’effondre. Nous savons d’expérience qu’ils sont tout aussi capables de s’entredéchirer sur le décorum, sur la taille des voiles et sur le diamètre des tunnels de casuistique qui permettent d’échapper à la prison islamique en fournissant le fameux effort d’interprétation.

L'islam étale ses voiles
L'islam étale ses voiles

La plate-forme commune n’est autre que la vénération obséquieuse et indiscutable du Coran et de Mahomet. Ce qui prime donc et ce qui structure l’espace-temps islamique c’est l’inscription de la soumission dans les esprits, dans les corps et dans les regards ; surtout ceux portés sur les femmes que l’islam intimide et soumet afin d’assurer sa mainmise sur les deux moitiés de notre humanité. C’est au quotidien, dans la pratique sociale, que s’articule ce langage commun à TOUS les partis islamiques et à TOUS les musulmans, d’ici et d’ailleurs.

Si l’on ne comprend pas ces mécanismes élémentaires, l’on ne comprendra pas pourquoi l’islam est si prégnant et si présent, aussi bien dans les pays au Nord de l’Afrique que dans les diasporas ; parmi nous. Les ressortissants tunisiens ont massivement privilégié l’orientation rétrograde et religieuse des candidats politiques. Cette diaspora confirme qu’elle ne porte pas dans son cœur ceux qui se réclament ouvertement des valeurs progressistes comme la laïcité, l’émancipation des femmes et, par conséquent, celle de toute la société. Rappelons-nous donc que sur un total de dix-huit élus, les Tunisiens résidant à l’étranger ont choisi neuf qui appartiennent au parti religieux An-nahda. Le plus grand contingent de cette diaspora se trouve en France.

La mort de Kadhafi confirme aussi l’avènement d’un nouveau règne en Libye. Moustapha Abdeljalil, chef du Conseil national de transition, a d’ores et déjà déclaré que la loi islamique, la charia, sera appliquée et qu’elle inspirera les futures lois du pays. Et pour être précis, il a indiqué que la pratique de la polygamie sera effective et que c’est la finance islamique qui sera mise à l’honneur. Quant à l’Égypte, tous les observateurs donnent les Frères musulmans comme futurs leaders de la scène politique.

Voici donc venu le temps d’une expression libre de la volonté des peuples arabes, berbères et coptes dans ces trois pays voisins du Nord de l’Afrique. Cette liberté que personne ne conteste, révèle des choix qui expriment l’identité profonde de la majorité de ces populations. Cette identité est avant tout islamique.

Tout autant que les Coptes, tout autant que les esprits libres et tout autant que les femmes éprises de liberté dans ces contrées et dans nos banlieues, nous devons en prendre acte et en mesurer les conséquences. Bien des personnes ne voulaient pas croire ce que nous écrivions à Riposte Laïque. Mais aujourd’hui, aucun doute n’est possible : l’écrasante majorité de ces pays se nourrit et continuera de se nourrir de la bouillie coranique. C’est la même nourriture que reçoit aussi la diaspora à travers les satellites et à travers des pratiques familiales et sociales, sans parler ce celles qu’enseignent les imams attachés à un tout autre espace-temps que le nôtre. Tout musulman a toujours été dans l’obligation d’avaler cette pitance, d’en faire la louange si ce n’est de la vénérer. Dans tous les pays musulmans, y compris ceux qui prétendent être progressistes, il a toujours été interdit de critiquer ce pain quotidien et même d’en analyser la composition.

Au nom d'Allah - Bismillah
Au nom d'Allah - Bismillah

C’est cela qui explique que l’idéologie dominante n’est autre que l’islam et les prosternations qu’on lui doit ; aussi bien en Afrique du Nord qu’au sein de la diaspora. C’est cela qui explique pourquoi le nouvel homme fort de la Libye déclare nulle et non-avenue toute loi contraire à la charia, à la loi islamique. Belle preuve d’autoritarisme unilatéral qui confirme la velléité des bons musulmans à faire passer sous les fourches caudines du Ciel toute loi élaborée par des élus terrestres. Le Ciel, ici-bas, n’est rien d’autre que ses porte-paroles qui osent commencer leurs discours par le fameux Bismillah « Au nom d’Allah ». C’est cela qui explique pourquoi les Frères musulmans qui parlent toujours au nom d’Allah sont donnés vainqueurs des élections libres en Égypte. Leurs discours d’autorité en imposent du respect à leurs adversaires et à tous les musulmans.

L’islam est bel est bien la charpente qui structure les valeurs et les principes qui régissent les sociétés des pays arabes et nord-africains. Nous savons parfaitement que ces principes coraniques sont liberticides, inégalitaires et belliqueux à souhait. Il serait donc suicidaire pour l’Europe et pour l’Occident de ne pas prendre acte de ces faits et d’en tirer toutes les conséquences.

Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes ; comme ils l’entendent. Les peuples français et européens aussi ! Les Tunisiens ont massivement choisi des religieux pour rédiger leur constitution et pour les gouverner pendant au moins une année. Ils n’auront qu’à en assumer les conséquences et non pas quitter le navire vers Lampedusa dès les premières difficultés.

Ici en France, nous avons le devoir d’inviter nos concitoyens musulmans à combattre et à se débarrasser au plus vite de cette maladie dont ils sont les premières victimes, transformées en vecteurs-reproducteurs. C’est l’islam qui leur pourrit la vie ainsi qu’à leurs voisins de tous les continents. Il est illusoire de croire que l’islam, dans toutes ses nuances et dans toutes ses lectures possibles et imaginables, serait un jour bien disposé à l’égard de l’Occident judéo-chrétien, de l’Inde aux multiples divinités, de la Russie orthodoxe, de l’Afrique animiste ou chrétienne, de notre culture gréco-romaine et humaniste… Non l’islam s’est toujours défini comme LA religion par excellence, appelée a être adoptée par toute l’humanité. C’est avec un mépris hautain que les autres religions ou convictions sont dédaignées. Au présent comme au passé. Ce qui fait, par exemple, que les musulmans ne se sont jamais intéressés aux civilisations an
ciennes de l’ Égypte et de la Mésopotamie. Ce sont donc Napoléon et les Anglais qui ont donné une mémoire aux Égyptiens. C’est bien l’archéologie européenne qui a redonné vie au passé glorieux de ces contrées du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

L’islam par contre n’aura été qu’une religion narcissique qui s’ auto glorifie en pratiquant la dépréciation et l’amnésie maladive de l’histoire profonde des peuples qu’il a réussi à conquérir et puis à soumettre.

Nous ne pourrons croire à une révolution dans le monde musulman que lorsque les musulmans auront reconnu et regretté l’impérialisme et l’expansionnisme inhérents à leur enseignement religieux et à la pratique historique qu’il a inspirée. Cet expansionnisme au nom de la religion s’est confirmé chez tous les musulmans, aussi bien arabes, berbères, turcs, tatars, pakistanais, soudanais…, j’en passe et des pires. Nous ne croirons par ailleurs à cette révolution que le jour où, sans réserves, les musulmans finiront par reconnaître la charte des Droits humains et renonceront à leur charte des Droits divins qui priment sur ceux des terriens.

En France et en Europe, l’islam doit dégager le plancher pour que les musulmanes et les musulmans s’émancipent et naissent, enfin, à la Liberté. Voilà le langage de vérité qui ne s’encombre pas d’interminables et inutiles palabres au sujet des arabesques coraniques et de leurs mille et une lectures possibles, puisque, justement, elles ne comportaient ni ponctuation ni voyelles.

Il nous faut donc mettre les points sur les i de l’Islam, de l’Immigration et de l’Intégration qui sera toujours Impossible tant que l’islam sera là pour pousser à l’endogamie et nourrira le regroupement clanique et communautaire tout en consolidant l’entre soi de ses ghettos alimentaires, vestimentaires, sexuels, matrimoniaux, commerciaux et sépulcraux.

Islam, dégage !

Après la chute des Pharaons, voilà le slogan émancipateur que je propose

ISLAM, DÉGAGE !

Pascal Hilout, né Mohamed

 

image_pdfimage_print