Twitt fatal : je revendique ce que j'ai écrit sur Valls

TchoRoucasLorsqu’il s’agit de commenter un texte, si minime soit-il, il faut juger du fond et de la forme.
En ce qui concerne le twitt fatal qui me vaut ma condamnation à une mort sociale et professionnelle, j’admets que la forme peut laisser à désirer, et que ce n’est pas ce que j’ai écrit de mieux. Les références au nazisme sont des arguments de gauchiste impubère, et j’ai glissé sans doute dans la banalisation du langage twitté. J’admets volontiers que la forme laisse à désirer. Mais en ce qui concerne le fond, je revendique totalement ce que j’ai écrit sur Manuel Valls.
Voila un homme qui est le chef du gouvernement, donc la plus haute autorité morale du pays, et qui pendant des semaines désigne à la vindicte publique 25 pour cent de l’électorat, soit un tiers du peuple français.
Il l’a annoncé à l’Assemblée Nationale : je vais stigmatiser le front national !
Cela veut dire quoi ? Simplement qu’il va accréditer et faire passer l’idée que nous serions des monstres racistes, des nazis et des homophobes.
Lorsque la violence et la bêtise reçoivent la caution morale de l’état, le résultat ne se fait pas attendre.
La mairie de Hénin-Beaumont incendiée, la maison d’un candidat FN également, des menaces de morts, une vieille dame de 83 ans sauvagement battue parce qu’elle collait des affiches du RBM.
J’ai eu le malheur et l’honneur de le dire, alors ils ont fait pression sur mon directeur (ils ne font jamais le sale boulot eux-mêmes) et il m’a viré.

Je l’avais dit aux assises sur la liberté d’expression : les patriotes et les Français doivent disparaître. Je suis le premier. A qui le tour ?
Jean Roucas

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