Euro : Nikonoff démasque l’insoumis d’opérette Mélenchon

NikonoffMeluchePendant 27 minutes, avec talent, Jacques Nikonoff, candidat à l’élection présidentielle, membre du Pardem (Parti pour la Démondialisation) décortique la position, à qui il reproche de ne pas être crédible, et de raconter n’importe quoi.

Il démonte l’imposture et l’absurdité des propos de Mélenchon, qui essaie de défendre l’euro, en s’en prenant simplement à la Banque Centrale Européenne.

Il accuse Mélenchon de “gros mensonge”, quand il raconte qu’il a toujours voté contre l’euro, alors que Méluche a appelé à voter “oui” à Maastricht. Il constate que depuis 1992, Mélenchon est dans la même attitude, et adopte simplement une posture. L’ancien président d’Attac reproche au président du Parti de Gauche de louvoyer.

Il démontre la bouillie du plan B de Mélenchon. Le flou de la réponse de Mélenchon, quant à la possible sortie de l’euro, est pointé du doigt par Nikonoff. Le décryptage des propos du candidat aux présidentielles est accablant. Il est facile de prouver que l’ancien sénateur socialiste est hostile à la souveraineté de la France, et un agent du mondialisme. Son contradicteur se livre à un véritable discours marxiste (qu’on peut ne pas partager) qui démontre que l’ancien ministre de Jospin est un marxiste de pacotille.

Les gesticulations grossières de Mélenchon, quand Laurence Ferrari lui pose les questions gênantes “Bon, on sort ou on ne sort pas ?” sont pathétiques. La justification pour rester est d’un rare comique : “Marine Le Pen veut sortir, c’est une irresponsable, donc je veux qu’on reste, pour ne pas abandonner l’Europe à l’Allemagne !”.

La conclusion du fondateur du Pardem est impitoyable : sur l’euro et l’Union européenne, Jean-Luc Mélenchon apparaît pour ce qu’il est : un « insoumis » d’opérette puisqu’au-delà de son verbiage habituel, il montre qu’il est totalement soumis au système de Bruxelles !

Nous dirions les choses autrement, nous démarquant légèrement de Jacques Nikonoff : Mélenchon n’est mis en place par le système que dans un objectif : empêcher les électeurs de gauche, déçus par Hollande (qu’il a fait élire) de se tourner vers la seule alternative possible : le Front national, parti à abattre par tous les moyens, qui, lui, contrairement à ce que dit l’ancien président d’Attac, veut la sortie de l’euro et l’UE.

Mais nous relaieront régulièrement Jacques Nikonoff, qui nous paraît le dernier souverainiste de gauche, malgré ses limites sur l’immigration.

Joël Locin