UE, mondialisme : et si le Coronavirus servait à quelque chose ?

Le « coronavirus » est arrivé à point pour obliger les Français à « faire confiance » au président de la République et au gouvernement. A qui d’autres pourraient-ils faire confiance d’ailleurs, et pourtant, les bonnes mesures avaient-elles été prises ? Ne pas fermer les frontières, sans doute, mais voir débarquer à Roissy des tas de voyageurs sans aucun contrôle, et dans les gares également, autoriser 3000 supporter italiens, venant de la région lombarde, assister à Lyon à un match de foot, laisser se dérouler un rassemblement évangélique de plus de 1000 personnes dans le Haut-Rhin, et j’en passe, cela ne faisait pas très sérieux, on avait pourtant l’exemple italien sous les yeux et celui des pays ayant pris des mesures draconiennes et sont, depuis, nettement moins vulnérables.

Emmanuel Macron a fait un très beau discours, mais le « coronavirus » l’aura-t-il entendu ? Les élections se dérouleront comme prévue, la « nouvelle retraite » passera avec une opposition diluer par la prudence de ne pas se rassembler et celui qui avait été élu pour « réformer » la France, ne s’avouera plus vaincu, de se mortifiera plus, n’avouera plus « qu’il a enfin compris ».

Le Macron nouvellement élu n’avait pas compris que tous les Français voulaient des réformes, mais à la condition que les dîtes réformes ne les concernent pas, qu’elles ne concernent uniquement que les autres !

La fin des « régimes spéciaux », certes, mais à la condition que « son propre régime spécial » ne soit pas concerné !

La réforme de la retraite par points était une excellente idée. Etait-il nécessaire d’indiquer un âge pour la prendre, ne suffisait-il pas d’argumenter uniquement sur le nombre de trimestre pour en bénéficier à taux plein ?

Cela a toujours été une aberration, depuis sa création, de faire payer par les actifs les retraites des autres. Chacun doit cotiser pour sa propre retraite et doit savoir combien elle lui permettra de percevoir lorsque l’heure de la prendre aura sonné.

Encore fallait-il que le point soit fixé à un prix déterminé, comme celui de l’Argic et de l’Arcco, et programmé sur un indice logique, celui des salaires par exemple, afin de rassurer les futurs pensionnés sur une impossibilité de baisser ce « point ».

Et, enfin, que ces points soient les mêmes pour tous, fonctionnaires ou privé.

Sans doute aurait-il été judicieux de proposer et d’adopter les autres réformes promises, avant de s’attaquer au plus gros morceau.

La suppression de X milliers de fonctionnaires par exemple (je n’indique pas de chiffre car il a été question successivement de 50.000, puis de 150.000, et même de 500.000).

La diminution de X pour cent de parlementaires et de sénateurs (cette réforme était approuvée par tous les citoyens, à part les intéressés, bien entendu).

La dose de proportionnelle aux élections, même s’il ne s’agissait que d’une dose ridicule.

Le « placard » est actuellement plein de ces réformes absolument nécessaires, souhaitées par les citoyens, mais qui ne se feront pas une fois de plus et qui ne se feront peut-être jamais !

Et comme elles ne se feront pas, Emmanuel Macron sera réélu pour les faire demain, en tous les cas il le promettra, il s’y engagera.

Face à qui ? Probablement à Marine Le Pen car qui d’autre ?

Tout comme il s’engage aujourd’hui sur l‘immigration, comme ils s’y sont tous engagés avant lui ! Il est vrai que les décisions du maître-chanteur Erdogan obligent certains pays européens à réviser leur position, même contre leur volonté.

Mais avant Macron, Tous ne les avaient-ils pas promises, ces réformes ? Mitterrand, Giscard, Jospin, Chirac, Sarkozy, Hollande, et, comme soeur Anne, nous n’avons rien vu venir à l’horizon ! Et toujours comme elle nous ne verrons rien venir, mis à part le « coronavirus », du moins pour le moment en tous les cas !

Mais en y réfléchissant un peu, ce « coronavirus » ne risque-t-il pas de faire « exploser » l’Union Européenne ? Tout comme il fait « exploser » le « mondialisme » ?

Manuel Gomez