Ukraine : après les camions et les canons, des avions et des neutrons ?
Et si le Zygomyr à qui on octroie tout ce qu’il réclame exigeait des vecteurs atomiques tactiques ? Question incongrue ? C’est pourtant une hypothèse envisagée froidement par Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN.
L’OTAN un supermarché dont le Zygomyr vide les gondoles
Après avoir remercié le gâteux de Washington et ses larbins occidentaux pour leurs promesses d’envoi de chars lourds, le Zygomyr bouffi de fatuité vient d’exiger officiellement le 25 janvier, auprès de Stoltenberg, des missiles à longue portée et des avions de combat.
Il s’adresse directement à son principal fournisseur. Celui qui coordonne l’ensemble des livraisons. Et on se demande comment il peut y avoir encore des imbéciles qui croient que l’OTAN ne fait pas la guerre à la Russie.
Dans un rare moment de lucidité (ou d’abus d’aquavit ? L’un n’excluant pas l’autre) le Norvégien Stoltenberg a reconnu le 11 janvier qu’il craignait que la guerre en Ukraine ne devienne incontrôlable et ne s’étende à une guerre totale entre l’OTAN et la Russie.
« Si les choses tournent mal, elles peuvent tourner horriblement mal » a admis le secrétaire général de l’OTAN. Mais loin d’en déduire qu’il faudrait calmer le Zygomyr, il a conclu qu’il fallait armer encore plus l’Ukraine, et lui donner les moyens de frapper au cœur de la Russie.
Ce faisant, il a révélé les projets réels des USA et de l’OTAN : pousser la Russie à bout, jusqu’à ce qu’elle finisse par lancer des frappes nucléaires auxquelles on pourrait répondre de la même manière. Et la mettre à genoux. Car cette crapule ne doute pas une seconde de la victoire de son camp dans pareille hypothèse. Ce en quoi il est bien optimiste. Vladimir est d’une autre étoffe que les damoiseaux effarouchés des chancelleries.
Dans le raisonnement cynique des otanesques, après les camions, les canons et les avions, la suite logique serait de fournir des « petites » bombes atomiques à l’Ukraine. En sachant que le Zygomyr est encore plus cinglé que Kim Jong Un.
Les néonazis d’Azov n’hésitent plus à parader
L’armée ukrainienne perd du terrain alors que les combats redoublent d’intensité dans l’Est ukrainien, où l’armée russe est à l’offensive. Kiev qui se dit victorieux pour galvaniser ses troupes, mais reconnaît être en grande difficulté quand il faut réclamer de nouvelles armes, affirme que son armée doit faire face chaque jour à des dizaines d’attaques ennemies dans le Donbass.
Le virtuose du piano à queue sait bien qu’une grande offensive russe de printemps menacerait de bousculer ses troupes. Et de les mettre en déroute. Malgré les rodomontades des restes de l’armée d’Azov qui semblent avoir oublié qu’à Marioupol ils faisaient moins les marioles. Quand ces « combattants d’élite » se planquaient peu glorieusement dans les égouts comme des rats visqueux.
Aujourd’hui ces pieds nickelés, recrutés parmi des culottes de peau dégradées, des hooligans footeux, des proxénètes, des dealers et des racketteurs, promettent aux Russes « de nombreuses surprises et un hiver chaud pour eux. ». Chiche !
Comme entre 1942 et 44, quand les nazis cassent du Russe, la France aide
Sans que cela semble gêner les alliés de l’Ukraine, le célèbre suprémaciste blanc fondateur du Bataillon Azov, Andrei Biletsky, a annoncé ce jeudi que les paramilitaires qu’il commande sont devenus officiellement une brigade autonome des forces armées ukrainiennes. Appelée désormais « troisième brigade d’assaut des forces terrestres ». Il claironne :
« Nos bannières symbolisent la pérennité des traditions de l’État ukrainien. (NDLR : la svastika, la wolfsangel et les insignes et drapeaux des waffen SS)
Au moins, ça a le mérite d’être clair ! On honore le collabo, chef de la Gestapo des années 40. Stepan Bandera, fait héros de l’Ukraine par le Zygomyr. Et pas question de wokisme. De nombreuses voies de circulation et bâtiments publics portent toujours le nom de cette ordure et de ses sbires. Des gangsters qui massacraient des Ukrainiens juifs et d’autres confessions, pour les dépouiller.
Sans renier ce passé honteux, bien au contraire, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, un certain Valeri Zaluzhni, a célébré l’accueil du régiment d’Azov en tant qu’unité de combat à part entière. C’est selon lui « une continuation de notre glorieuse tradition de combat ». Sieg Heil !
Il y en a qui auraient besoin de lunettes, et ça ne date pas d’hier
Les démocrassouilles qui voient des nazis partout, et font condamner pour délits d’opinion les patriotes et les souverainistes aujourd’hui, ne tiquent pas devant le retour triomphal des néonazis sur le devant de la scène. Pas plus que leurs journaleux stipendiés par les officines de propagande ne s’en émeuvent.
Facebook et Youtube relaient les vidéos et les messages des Azov sans sourciller. Alors que sont exclus sans appel comme « contraires à nos valeurs » (sic) les dangereux climato-réalistes et les pernicieux antivax qui menacent les profits des nababs du Nouvel Ordre Mondial.
Même « le vertueux Médiapart » qui les fustigeait en 2015, trouve à présent plein de qualités aux Azov. Pourtant leurs slogans n’ont pas changé : « Une race, une nation, un chef ! Gloire à l’Ukraine ! Mort aux ennemis ! ».
Quant à « Fabius le transfuseur » qui prenait JMLP pour la réincarnation d’Hitler, il était encore plus aveugle puisque il voyait dans les Azov et leurs satellites « non pas une organisation néonazie, mais un parti honorable, un peu plus à droite que les autres, mais 100 % eurocompatible.»
D’escalade en escalade, tout ça pourrait mal finir
Qui pilotera les avions de combat bientôt mis à la disposition du roi des barjots, sinon des « alliés » revêtus d’un uniforme ukrainien ? Et ces missiles, quelle portée et quelle charge auront-ils ? Qui seront leurs servants ? Sûrement pas des Ukrainiens. Car ces engins ne se lancent pas comme des fusées de feu d’artifice.
La technique d’enfumage est toujours la même dans les démocrassouilles. Comme on craint malgré tout des oppositions, on avance à petits pas vers l’objectif poursuivi. En jurant à chaque étape qu’on n’ira jamais plus loin. Le PACS avant le « mariage pour tous » lui même avant la location légale de ventres dite GPA.
Avec le Zygomyr, des armes légères dites défensives, des camions et des half tracks pour commencer. Puis des canons et des missiles à courte et moyenne portée. Toujours dans un objectif « défensif ». Puis des blindés légers. Et maintenant des blindés lourds offensifs. Demain, des jets et des missiles ICBM.
Comme les exigences du Zygomyr appuyées par Washington ne cessent d’augmenter, et que les Européens lui obéissent après quelques tergiversations de pure forme, il serait peut-être temps que les Russes lancent des frappes préventives sur leurs vrais ennemis. Ceux qui se disent non-belligérants et dont la stratégie générale depuis les supercheries de Minsk est l’attentisme pour avoir la Russie à l’usure.
Peer de Jong, ancien colonel de marines, le reconnaît sans détours. Malgré toutes les aides, l’armée ukrainienne ne peut prétendre à la victoire. L’objectif est d’enliser les Russes dans un conflit interminable pour les affaiblir. Jusqu’au jour où Vlad se décidera enfin à vitrifier Kiev. Là, les cartes seront rebattues.
Le Zygomyr impose ses exigences à des Européens serviles qui filent doux
« La victoire dépend maintenant de la vitesse et du volume de livraison des chars de combat » a lourdement insisté le petit clown du cirque de Kiev. Auquel les Boches, les Polaks et les Rosbifs ont répondu à l’unanimité : « Oui chef. Bien chef. À vos ordres, chef ! On se grouille un max pour vous obéir.»
Aucune dignité. Aucune fierté. Aucun respect d’eux mêmes ni de leurs peuples chez les « grands de ce monde » qui ne sont que des lavettes et des carpettes. À quatre pattes tenus en laisse par un vieillard sénile et un bouffon cocaïnomane.
Et les livraisons ne sont pas prêtes de se tarir. Car, selon les experts militaires, les redoutables chars Léopard des Boches ont une durée d’emploi de l’ordre de trente jours en cas d’usage intensif. S’ils ne se font pas allumer par les Russes avant, des révisions d’usure et des remplacements de pièces vitales sont indispensables. Après 45 jours, date limite de consommation, on peut les envoyer à la ferraille. Ou les retourner au fabricant pour un refitting complet. Idem avec les Abrams.
Surprise ? Macronescu le grand guerrier semble hésiter. Dans son langage d’énarque émasculé cela donne : « On pourrait envisager de leur refiler quelques chars… Je ne dis pas non… Mais juste un peu… ». Répondait-il de la sorte aux avances crapoteuses de son prof de français quand il était ado ?
Christian Navis