Une leçon d’histoire : 1941-2021, le retour du passé bien présent

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Je m'autorise un parallèle entre les lois anti-juives dans l'Allemagne des années trente et les persécutions dont font l'objet les non-vaccinés dans la France du XXIe siècle et la passivité des masses.

Une leçon d’histoire : le retour du passé bien présent

Il est devenu de jour en jour un peu plus vrai que les Français vivent en direct une leçon d’histoire allemande nazie.

Plus besoin de recourir aux manuels et aux relations d’historiens qui expliquent comment une nation entière arrive à glisser vers l’exclusion sociale, puis l’internement, puis le génocide d’une partie de sa population.

Rappelons ici l’historique des lois juives dans l’Allemagne des années trente relevé sur le site :

http://www.enseigner-histoire-shoah.org/outils-et-ressources/fiches-thematiques/la-montee-du-nazisme-et-les-persecutions-antisemites-en-allemagne-1933-1939/la-persecution-des-juifs-allemands.html

Une exclusion économique et sociale :

« Le 1er avril 1933, les nazis organisent un immense boycott des commerces, des cabinets d’avocats et des médecins juifs. Cette journée marque symboliquement le début de l’éviction des Juifs de la vie économique. Ils sont progressivement chassés des professions libérales, de l’armée, de la justice, des métiers de la culture et de la presse. Un numerus clausus est instauré dans les universités, et à partir de 1938, les enfants juifs doivent quitter l’école ».

Une exclusion de la citoyenneté :

« Le 15 septembre 1935, la loi civile du Reich et la loi « pour la protection du sang et de l’honneur allemand » interdisent les unions exogamiques et toutes relations sexuelles entre Juifs et non-Juifs, « génératrices de souillure ». Les Juifs sont privés de leur citoyenneté et deviennent des sujets de statut inférieur. Parallèlement, le décret d’application définit qui est juif : « Est juif celui qui est issu d’au moins trois grands-parents juifs. Est juif celui qui appartient à la communauté religieuse juive ».

« Le critère racial et l’appartenance religieuse sont donc l’un et l’autre pris en compte. Ces mesures déclenchent une série de dénonciations. Les personnes arrêtées pour infraction à la loi purgent une peine de prison avant d’être généralement internées dans des camps de concentration ».

L’émigration ou le four :

« 1938 voit l’accélération des persécutions…. ».

En 5 ans donc, les Juifs ont été exclus de toute vie sociale, de toute activité économique, donc de toute subsistance légale puis de citoyenneté puis ont été internés dans des camps, on connaît la suite.

Ce qui a toujours sidéré les historiens, c’est le fait qu’une nation comme l’Allemagne qui a donné des Goethe, des Schiller, des scientifiques de haut niveau mondial avec une culture reconnue à l’égal de la culture français ait pu glisser vers un tel phénomène d’extermination.

En réalité la masse silencieuse des Allemands n’a fait que suivre les préconisations de leurs dirigeants martelées par une presse-propagande aux ordres.

Comme dans la France de 2021-2022 ?

On a souvent pris pour argent comptant la réputée discipline allemande qui y aurait eu sa part, et qu’une telle chose était impensable dans la France de la gouaille et toujours prête à caricaturer sa classe politique.

C’était peut-être vrai à l’époque, mais regardons un peu aujourd’hui.

Reprenons ce qui se dit des non-vaccinés et ce qui se prépare contre eux dans la France de 2021-2022, en deux ans donc :

Les non-vaccinés sont stigmatisés devant la France des vaccinés comme les coupables d’une pandémie.

Tous les jours, les politiciens, une très grande majorité du corps médical dans une encore plus grande partie de la propagande journalistique de très grande écoute, TV, radio, presse écrite, assènent sans cesse et sans barguiner comme un mantra-coué à laver l’entendement que la pandémie a pour cause unique les non-vaccinés.

Les vaccinés le croient désormais, les sondages montrent que les non-vaccinés sont devenus les parias de la population vaccinée, pas un jour sans des cris et des discours de rejet sur les réseaux sociaux, dans la vie de tous les jours, dans les tribunes libres ou au travail, dans les transports en commun.

Comme l’analyse Figaro-vox, les non-vaccinés sont devenus les boucs émissaires de la crise pandémique comme le Juif était le bouc émissaire de la crise économique que vivaient les Aryens :

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/le-non-vaccine-correspond-a-ce-que-l-anthropologie-designe-comme-un-bouc-emissaire-20211201

Ainsi la caste médiatique française de la doxa gouvernementale du XXIe siècle a bien compris le rôle que tenait la propagande de Goebbels dans l’Allemagne des années trente pour l’utiliser à la française dans une préparation des âmes qui se pensent dans le camp du bien à considérer le non-vacciné comme la cause de tous les maux dont il faut se débarrasser, préalable à son exclusion de la communauté nationale et à la déchéance de tous ses droits.

Le passe vaccinal, puis le passe sanitaire n’ont d’autre fonction que l’exclusion sociale et économique pour le conduire soit à émigrer soit à mourir dans son coin.

C’est le pendant des premières mesures nazies du 1er avril 1933 destinées à exclure les Juifs de l’espace public « Cette journée marque symboliquement le début de l’éviction des Juifs de la vie économique. Ils sont progressivement chassés des professions libérales, de l’armée, de la justice, des métiers de la culture et de la presse. Un numerus clausus est instauré dans les universités, et à partir de 1938, les enfants juifs doivent quitter l’école ».

Viennent ensuite les mesures accélérant l’élimination de l’espace public et des aides sociales les non-vaccinés dans la France du XXIe siècle :

Un nombre conséquent de médecins, de politiques et une partie de l’opinion publique vaccinée considère que le néojuif français – le non-vacciné – doit prendre en charge lui-même ses frais d’hospitalisation : il s’agit ici de l’exclusion du système social universel français des non-vaccinés qui sont ainsi mis à l’écart des régime sociaux.

Le Président Macron, ainsi qu’une partie de la classe politique et médicale, considère que les non-vaccinés ne devraient plus être considérés comme des citoyens français :

C’est la préparation des esprits à une loi d’exclusion de la citoyenneté française, sosie de la loi civile du Reich du 15 septembre 1935 qui édicte que « Les Juifs sont privés de leur citoyenneté et deviennent des sujets de statut inférieur ».

La haine tend vers son acmé quand le politicien Estrosi estime que les néojuifs français – les non-vaccinés – devraient être confinés et ne plus avoir droit aux assurances chômage :

https://actu.orange.fr/politique/les-non-vaccines-devraient-etre-confines-et-prives-d-assurance-chomage-selon-christian-estrosi-magic-CNT000001IzEU9.html

ou quand un médecin et un avocat proposent des sanctions pénales, qui déboucheraient sur des mesures d’enfermement et de véritables appropriations de leurs avoirs par les amendes encourues qui correspondent à l’aryanisation des biens des Juifs dans l’Allemagne des années trente :

https://www.midilibre.fr/2022/01/09/obligation-vaccinale-et-sanctions-penales-contre-les-non-vaccines-la-tribune-choc-dun-medecin-et-dun-avocat-10035315.php

C’est la mort économique, puisque le non-vacciné n’a déjà plus le droit de travailler, privé de toute ressource, il est condamné à la famine, comme les Juifs de Varsovie ont été condamnés à mourir de faim dans le ghetto de ladite ville.

Toute personne qui a vu les images documentaires de ce ghetto sait maintenant le sort à venir qui se dessine pour le non-vacciné dans la France macroniste : la mort confiné par dessication, préalable probable à l’ouverture de camps de concentration, puis de fours destinés à accélérer la transition écologique”.

Si vous examinez la France macroniste d’aujourd’hui, vous avez en réel vécu au jour le jour le descriptif et la progression anthropologique d’une nation que l’on dit civilisée qui glisse vers l’extermination d’une partie de sa population :

Montée de la haine par la propagande des politiciens, des médecins et des journalistes qui diffusent le poison dans la population dans un premier temps, qui conduit dans un deuxième temps à l’annihilation de tout sentiment d’empathie, de toute distanciation-recul avec des périodes historiques pourtant connues, entraînant à une passivité totale devant les mesures d’exclusion, insensibilité aussi coupable que l’acte de celui qui ouvre les fours. En effet, sans la passivité préalable de la masse, il n’y pas de mécanique qui conduit aux fours.

La masse silencieuse des Français semble avoir perdu toute référence historique aux possibilités de ses actes et de son acquiescement aveugle aux décisions de ses gouvernants, comme si une grande partie du pays avait démissionné de l’Humanité, la portée de leur docilité et les extrémités où elle peut entraîner échappent à toutes les consciences, personne ne semble vouloir, ou être en capacité d’éveil de pouvoir se mettre en parallèle avec les vérités du passé allemand, comme si les balades à Oradour ou à Auschwitz n’avaient servi à rien.

Nous sommes entrés dans une zone sombre où la réflexion semble bannie de tous les esprits, où priver 5 millions de personnes de tout moyen de vivre semble aussi naturel qu’aux Allemands il paraissait naturel d’affamer les Juifs dans Varsovie ou de les enfourner.

Et plus bizarrement, aucun intellectuel digne de ce nom pour se lever, personne pour dire stop, pour faire remarquer la gravité de ce qui se trame, le crime contre l’Humanité qui se prépare dans nos assemblées nationales ou autres, dans la haute administration tombée finalement bien bas.

Le Président Macron fait souvent dans ses discours référence aux années trente, au pétainisme et au nazisme.

On peut désormais prétendre qu’il les vit pleinement compte tenu de la mécanique d’exclusion et d’élimination mise en place, calquée sur les lois d’exclusion des Juifs dans l’Allemagne de ces années trente, avec la complicité propagandiste de la doxa journaliste bien-pensante qu’il a su circonvenir et utiliser avec l’aide d’une théorie de soi-disant médecins-scientifiques pour dresser une partie de l’opinion à la haine jusqu’à la folie homicide, les vaccinés, majoritaires, contre une autre partie de l’opinion, minoritaire, les non-vaccinés.

Concernant les pontes médicaux et médecins français qui œuvrent activement à la haine des non-vaccinés et qui pourtant sont censés avoir fait des serments d’humanité lors de leur cursus, on reconnaîtra qu’après tout des médecins allemands faisaient eux aussi des expériences dans les camps.

L’évolution est donc là : stigmatisation des boucs émissaires, montée de la haine, exclusion professionnelle et sociale, exclusion de tous les régimes sociaux, appropriation des biens et avoirs par les amendes, enfermement.

Les nazis ont obtenu en moins de 6 ans le consentement à l’internement en camp de concentration des Juifs, leur exécution en chambres à gaz et la disparition de leur enveloppe corporelle dans les fours crématoires.

En deux ans, le régime macroniste a déjà obtenu le consentement à l’enfermement et à l’exclusion sociale et professionnelle des non-vaccinés, on peut donc estimer possible qu’en moins d’un autre quinquennat les trois stades suivants selon atteints : camps de concentration, chambres à gaz et fours crématoires.

En effet, la terrible passivité des masses françaises en 2022 correspond exactement à la passivité des masses allemandes de 1933 à 1945, et à ce jour aucun sous-préfet d’Eure et Loire n’a été capable de se lever, ce qui illustre le total affaissement moral et éthique d’une majorité de Français.

Seuls dans la classe politique surnagent deux humanistes duellistes, monsieur Zemmour et madame Le Pen, capables de lutter contre tous les haineux estrosistes-macronistes-pécressistes-centristes prêts à donner la mort à 5 millions de Français.

Seuls humanistes, car après la leçon d’histoire, une leçon de nature humaine : c’est bien dans les crises gravissimes que le véritable « Moi » profond se révèle, empathiques contre tortionnaires, ce qui peut laisser accroire, pour paraphraser Henri Amouroux qui titrait un de ses ouvrages sur 1940 « Quarante millions de pétainiste », qu’aujourd’hui la France pourrait bien compter 40 millions de persécuteurs en puissance.

Pour ce glissement personnel vers le rôle de bourreau, on se rappellera cette admirable scène du film « I comme Icare » où l’on voit le procureur Volney, joué par Yves Montand, s’effarer devant un étudiant délivrant des décharges électriques de plusieurs centaines de volts à un autre étudiant dans le cadre d’une expérience de mémorisation de mots associés.

Le directeur de l’expérience explique alors à Yves Montand, après lui avoir rappelé son propre score lorsqu’il était étudiant, que le martyrisé n’est qu’un acteur, et que la réelle expérience porte en réalité sur celui qui délivre les décharges électriques : jusqu’à quel seuil est-il capable de supporter d’obéir à l’autorité, ici universitaire, représentée par un professeur en blouse blanche comme nos mandarins, pour accepter de faire souffrir autrui.

Or on vient de le voir, en deux ans une majorité de Français a accepté d’obéir jusqu’à accepter de considérer que la vie de 5 millions de non-vaccinés n’a aucune importance, et qu’ils doivent se débrouiller pour vivre sans ressources.

Le pays va avoir un sacré choix à faire, en plus de civilisation, il s’agit de se décider entre le camp humaniste et les ennemis du genre humain.

Alors comme on dit au casino Barrière de Deauville « Faites vos jeux M’sieur Dames, rien ne va plus ! ».

Jean d'Acre
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11 Commentaires

  1. Zemmour a parfaitement raison concernant le rapport des juifs avec Vichy. Les trois quarts des juifs vivant en France ont échappé à la déportation alors que dans tous les autres pays occupés ils furent éliminés en quasi totalité. C’est l’effet de la politique des quotas négociée entre l’occupant et le gouvernement. Si il y avait eu un Gauleiter, les juifs de France auraient subi le même sort que ceux de Pologne.

  2. Tout c’est desidiotoes:les juifs dans les années 40 subissaient des pérsécutions en vuede leur génocide et génocide signifie massacre alors que là c’est pour leur bien que les antivax sont contrariés on ne peut même pas dire pérsécutés. Ils n’ont qu’une petite piqure de rien du tout à subir que tous les vaccinés ont “subi” pour que les contrariétés s’arrêtent. De nos jour tout est égal à tout perdre 1 millon ou perdre 1 europe sont la même chose.RIDICULE!

  3. L’histoire ne repasse pas les plats. Nous vivons quelque chose de nouveau et il faut l’analyser comme tel. Le parallèle avec les nazis peut certes être fait mais uniquement pour discréditer l’adversaire macroniste (les gauchistes ont abusé de ce procédé) pas pour donner une bonne vision des choses. En plus l’interprétation des faits historiques n’est pas unique : la journée de boycott du 1er avril 1933 par exemple peut être vue comme une réponse au boycott lancé par des organisations juives contre les produits allemands (Daily Express de Londres du 24 mars 1933) à une époque où l’allemagne était encore très endettée et où la la disette n’était jamais loin.

  4. La crapule juvénile d’usurpateur élyséen, si jamais il est réélu, sait que ce sera son dernier mandat. Donc, il ne risque plus la sanction électorale. Que va-t-il faire ? Il va rendre la vie des non-injectés impossible et continuer à détruire ce qui reste de la France. La véritable ligne rouge, ce sera le passe sanitaire pour accéder au travail (c’est pour après l’élection). Sa réélection, sera une véritable déclaration de guerre ouverte aux non-injectés ! Le moment de vérité approche !

  5. c’est pourquoi tant de français demande que le gouvernement serre encore plus la vis !

  6. Article tout a fait juste, le processus de persécution est bien entamé, un autre quinquennat de Macron le mènera à son terme avec l’assentiment de millions de français et la passivité/indifférence des autres. Il faut commencer à organiser des ilots de résistance, la majorité des juifs en France ont survécu grâce à des réseaux d’entraide.

  7. Le passé bien présent des collabos toujours actifs en réseau avec les descendants…

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