Une manifestation pour un peuple sous perfusion

Charlie-Hebdo 2

Nous pouvons constater depuis plusieurs jours un labourage systématique de la bien pensance. La mise à mal par les derniers attentats de l’idéologie du “vivre ensemble” et des joies du multiculturalisme justifie ce bourrage de crâne systématique.

A longueur d’antennes, les mêmes mots, les mêmes discours, les mêmes thèmes: République, France, Tolérance et même patriotisme. Autour de ces pivots, la religion, l’islam forcément d’amour, de paix et de tolérance, l’amitié entre les peuples, la citoyenneté, l’horreur des attentats en long en large et en travers.
Pourquoi? Simple au fond, permettre de démontrer que ce n’est pas l’islam qui est le problème mais seulement des fanatiques, des “djihadistes”, des enragés, des formatés par une minorité religieuse qui ne représente pas l’islam. Il faut rassurer.
Il faut reprendre les rênes d’un cheval de France réveillé en sursaut. Un peuple qui dans cette affaire risque bien de perdre ses œillères ! Il ne manquerait plus que ce peuple de France comprenne.
Nous avons donc eu droit aux discours rassurants des imams, du CFCM, et même de l’UOIF, antenne française des frères musulmans dont on connait l’amour pour la démocratie et le vivre ensemble pour peu que ce soit sous la charia. Tous savent qu’ils jouent leur existence en France. C’est encore trop tôt démographiquement.
Mais il y a pire au fond dans ce traitement de l’information. Il y a l’échelle des gravités. Les mosquées taguées, les insultes, les agressions qui pourraient se faire sur des musulmans ne seraient que des actes d’extrémistes par rapport à ceux de “simples” terroristes égarés psychologiquement. Le gribouillis peint sur un mur, les tags, l’insulte, la colère valant de facto, la mort des policiers, des otages. Nous refuserons les discours de la haine lancent les  socialistes. Mais ce discours ne va pas jusqu’à admettre que la haine islamiste est bien plus meurtrière qu’un graffiti. Tout est égal pour ces gens-là en “socia-lie”.
L’entreprise médiatique et politique de remise sous contrôle est lancée. Jamais nous n’avons assisté à une telle pression sur les Français par l’intermédiaire des médias et des politiques. Jamais un tel bourrage de crâne n’a été fait avec de tels moyens. C’est l’assommoir. La piqûre soporifique à dose de cheval. Il y a urgence !
Dès le début, fut lancé un appel à tous les partis républicains. Ce qui signifiait de facto que le Front National en était exclu. Nous savons tous que dans le vocabulaire de la “socia-lie“, “parti républicain” signifie tous les partis sauf le FN. La preuve par le contraire, dans le fait qu’il y a eu un “front républicain”, des “valeurs républicaines” et qu’à chaque fois, c’était contre le Front National.
Fallait-il que Marine Le Pen aille à la manifestation ?
Fallait-il que le Front National appelle à la manifestation ?
C’était les seules questions accusatoires finalement qui furent posées. Mais alors, pourquoi exclure dès le début le Front National. Pourquoi ne parler que d’une manifestation des “partis républicains“. Pourquoi des socialistes imminents, ont déclaré que le Front National n’avait pas sa place dans cette manifestation. Effarant. C’était tellement énorme et mal venu que nous avons assisté à un rétro pédalage. Trop tard, le mal était fait.
Je n’ai pas d’avis sur le bien-fondé ou non de la décision de Marine Le Pen. Je ne suis pas allé à la manifestation. J’ai refusé d’être dans cette foule qui obéit à l’émotion. Une émotion que je comprends par ailleurs.
Comme je comprends la douleur de Jeannette Bougrab qui elle aussi n’est pas allée dans cette manifestation considérant que ce n’était pas sa place. Comme d’autres qui affirment que les “assassinés” n’auraient probablement pas apprécié cette récupération politique par François Hollande. Car voilà un Président qui fait son beurre médiatique en espérant que le “bon peuple” de France lui saura gré de son engagement dans un deuil national.
On aurait préféré qu’il nous évite cette guerre qui débute sur notre territoire.

Je refuse de regarder en boucle la personnalisation des crimes d’un groupe de “combattants djihadistes” en mission contre la France. Un acte de guerre délibéré qui ne sera pas le dernier.

Nous sommes en guerre et ce n’est pas cette manifestation qui arrêtera le processus engagé par nos dirigeants politiques depuis plus de trente ans. De Giscard à Hollande en passant par Chirac et Sarkozy.
Cette personnalisation n’est qu’une méthode de communication pour faire de trois terroristes islamiques, de simples salauds en manque de repères. Comme on a fait de Merah un “loup solitaire”,  comme pour Nemmouche à Bruxelles, et comme pour  tous ceux qui ont égorgé ces derniers mois et que les médias nous ont présentés comme des déséquilibrés.
La volonté d’exclure la vérité est patente.
La volonté de laisser les Français dans l’ignorance d’un islam terroriste est évidente.
La volonté de faire des terroristes islamiques de simples égarés est claire.
La volonté est de laisser les Français en dehors afin d’éviter qu’ils ne réalisent que nous avons un problème avec l’islam.
Un islam qui n’a rien à voir avec l’amour, la paix ou la tolérance, hormis pour des musulmans qui n’ont jamais lu le Coran et les Hadits et pratiquent un islam familial, bon enfant.
Je connais de ces musulmans qui croient en Allah et boivent du vin, aiment leurs femmes, ne souhaitent  pas les réduire à des ombres dans la rue, sont de bons pères de famille et sont effarés lorsque vous leur parlez du Coran, des sourates meurtrières, d’un “livre saint” qui considère que la femme est un “champ de labour”.
C’est si loin d’eux, en tant qu’être humain vivant en France, mais dans le même temps, c’est leur fond culturel. D’où un fort malaise. Ils vivent comme des Français lambda et se retrouvent confrontés à une réalité.
Oui, tous les musulmans ne sont pas des terroristes !
Mais tous les terroristes depuis 2001 sont des musulmans et non des Bouddhistes, des Sikhs, des Hindous, etc. Mais les médias refusent d’ouvrir un débat sur ce sujet. Il ne faut pas le dire. Ils répètent en boucle: “L’islam ce n’est pas ça“.  La méthode Coué !
Désolé, l’islam c’est l’État Islamique, c’est Boko Haram, c’est l’approche le plus près possible du modèle parfait qu’est le prophète Mahomet qui ne fut pas le dernier à massacrer et à pratiquer l’esclavage.
Brigitte Gabriel, libanaise connaît bien le monde musulman. Elle dit clairement dans la vidéo qui suit que la majorité pacifique des musulmans n’a aucune importance. Seule compte la minorité belliqueuse.

Ce sont les minorités qui font la différence et changent l’environnement. La majorité musulmane se pliera à la volonté de sa minorité si celle-ci prend un jour le pouvoir.
Ce jour-là, les responsables politiques se coucheront également et les autres seront partis soit aux États-Unis, soit en Russie, soit en Israël. Les autres Français n’auront plus qu’à subir la charia.
Gérard Brazon (Le Blog)