Comme dit la chanson, « y’a des jours comme ça où rien ne va », et puis soudain, un événement me réjouit et me rassure sur la drôlerie de ce monde : le MRAP porte plainte contre Valls. Il est vrai que le moment où le jardinier se prend la flotte dans la figure et marche sur le râteau resté à terre, où le clown se prend l’eau de la fausse fleur sur son veston, où le pauvre vil coyote se prend l’énorme rocher qu’il destinait à ce coquin de bip bip m’a toujours fait rire aux éclats. Je suis un esprit simple.
Ces braves gens nous ont concocté des lois liberticides, des lois qui doivent inscrire dans le marbre des évènements historiques ce qui correspond au niveau stalinien de la politique, des lois nous obligeant à penser tous la même chose, bref, des lois où il est interdit de penser ce que l’on pense comme dirait ma concierge et là, ça lui revient dans la figure ! Notre cher ministre de l’intérieur apprend qu’il n’est pas bon de dire ce que l’on pense, de sortir des idées battues dans notre bon pays de la liberté. Curieusement Le MRAP attaque ceux qui sont là, nous dit-on pour les défendre de la bête immonde, la bonne gauche bien comme il faut, celle qui est censée représenter la vérité, la morale, les lumières enfin ! Ils se tirent peut-être une balle dans le pied si on imagine que ce brave Valls pourrait être notre futur président ? Ou tentent-ils par ce biais à le descendre, afin de pouvoir mettre au pouvoir, quand ce sera le tour de la « gôche » à s’y coller pour nous entuber, un élément moins… fasciste comme ils disent ? Je me marre !
André Valmi