Viande halal : alliance « islamo-bobo-mondialo-libérale » contre « ouvriers et paysans »

Suite au reportage de France 2 jeudi dernier sur l’abattage halal, et aux différentes prises de positions que j’ai entendues depuis (presse, radio, télé, débats, etc.), j’ai remarqué deux choses intéressantes.

1. A part quelques rares exceptions, les gens réagissent en fonction de leurs catégories respectives. Comme s’ils retrouvaient une conscience de classe.

Ainsi, parmi ceux qui approuvent le reportage ou Marine Le Pen, qui sont scandalisés, qui demandent la transparence et la traçabilité, on trouve :

– Évidemment, les lobbies de défense des animaux.

– Les éleveurs et producteurs. Ils sont désolés de ne pas avoir le choix, regrettent que les consommateurs finaux soient trompés sur la marchandise et pourraient le leur reprocher, et sont sensibles à la souffrance animale.

– Les bouchers libéraux non halal et les employés des rayons boucherie de la grande distribution. Eux aussi disent « on n’a pas le choix », et sont gênés de mentir à leurs clients.

– La très grande majorité des consommateurs finaux non musulmans, scandalisés d’être trompés et réclamant un étiquetage clair, comme le prouve par exemple les reportages chez les bouchers ou les enquêtes.

Par contre, ceux qui nient la réalité, jouent sur les chiffres ou détournent le sujet en parlant de « racisme anti-musulman » se retrouvent dans les catégories suivantes :

– La classe politique « UMPS ». Non seulement l’UMP et le PS, mais aussi les communistes, les Verts, le Modem.

– Le gouvernement Sarkozy-Fillon. Non seulement les ministres de l’Intérieur et de l’Agriculture, mais le Président de la République lui-même.

– Les « professionnels de la filière viande », comme le dit la presse, mais plus exactement les responsables d’abattoirs, les grossistes et intermédiaires, et les patrons de la grande distribution.

– Les responsables musulmans qui crient à l’islamophobie, ou qui disent que tout cela n’est qu’affaire de commerce sans rapport avec eux. Ils n’ont pas tout à fait tort sur ce dernier point, bien que la généralisation de l’abattage halal arrange bien leurs affaires puisqu’elle fait baisser le prix de leur viande sacrifiée au nom d’Allah.

– Les incontournables bobos des médias, genre Grandes gueules de RMC et autres Duhamel, qui ne voient strictement aucun problème pour les non-musulmans et qui bien sûr joignent leurs voix à la chorale « antiraciste ».

J’en oublie peut-être.

2. On retrouve « la France d’en bas » contre les élites mondialistes.

En effet, on constate une curieuse union « ouvriers et paysans » à l’ancienne, comme dans l’Internationale ou le Chant des partisans : les éleveurs (les paysans) rejoignent les consommateurs de base (les ouvriers), et accessoirement les petits patrons bouchers. Belle image de cette France d’en bas de nos villes et de nos villages, qu’on aime charnellement et qu’on n’a pas envie de voir se faire « halaliser » par des pratiques étrangères et d’un autre âge.

Il y a une autre dimension dans cette union entre producteurs et consommateurs de base : une véritable écologie, cette écologie qui, étymologiquement, respecte le milieu qu’elle défend, celui des hommes et de la terre qui ont œuvré ensemble pour construire une civilisation du bien-être et du bien-vivre, héritière de toutes ses racines gréco-latines et chrétiennes.

A l’inverse, tous les mondialistes-ultralibéraux se retrouvent dans le camp adverse : l’UMPS, mais aussi tous les intermédiaires de la filière viande qui ont évidemment intérêt à « rentabiliser » au maximum leurs profits, même au détriment de la morale publique, du respect des consciences et de la préservation de notre patrimoine culturel et identitaire.

Dans cette affaire, les musulmans n’ont rien demandé même s’ils en profitent, mais ils sont utilisés à fond par les mondialistes-ultralibéraux et ils en sont donc les idiots utiles. Tout comme les bobos des médias qui évidemment sont toujours dans le camp de l’élite opposé au peuple pour de basses raisons alimentaires. (Il suffit de regarder qui sont les propriétaires desdits médias…)

Et évidemment, comme d’habitude, l’UMPS joue son rôle de suppôt de ce capitalisme sans foi (c’est le cas de le dire) ni loi (idem). UMPS élargie jusqu’au Parti de gauche, idiot utile qui abandonne là toutes ses belles paroles laïques pour se mettre au service à la fois de l’ultra-libéralisme et de son électorat musulman.

Alors oui, la lutte des classes est de retour au travers de cette histoire de viande halal. Elle se superpose parfaitement à celle entre ceux qui ont dit « non » et ceux qui dit « oui » au TCE, entre ceux qui veulent vivre et travailler au pays et ceux pour qui la France n’est qu’une auberge espagnole (ou plutôt andalouse), entre ceux qui désirent que leurs enfants soient libres et épanouis et ceux qui tentent de nous vendre un hyper-capitalisme mâtiné de charia.

Djamila GERARD

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