Victime du vaccin Covid, Pierre Perret déconne à plein tube

Il est loin le temps de Cuisse de mouche à la taille plus mince que la retraite des vieux.

Loin le temps de la confession à Estelle :

« Qu’ces salauds m’ont gardé

Sur ce petit navire

Bourré de vieux pédés ».

Ou encore de :

« “Tiens, régale-toi sans vergogne”

Elle me pose au creux des pognes

Des gros seins tristes et mélos

Comme des sacoches de vélo » (La Bibise d’accord).

Loin de Tonton Cristobal, loin du succès de La Cage aux oiseaux :

« Et un petit piaf triste de vivre en prison

Ça met du soleil dans la maison

C’est c’que vous diront

Quelques rentiers vicelards

Des vieux schnocks

Qui n’ont qu’des trous d’air dans l’cigare »

Celui qui nous faisait rire avec ses chansons bien senties a fait naufrage.

Depuis longtemps d’ailleurs, lorsque le chanteur auteur compositeur interprète et écrivain se répandait chez Bernard Pivot.

Des amis connaisseurs (comme moi) du répertoire de Georges Brassens et de Jacques Brel m’avaient depuis fort longtemps mis en garde contre ce faiseur plein de fausse modestie et de fausse gentillesse dans le sillage lointain de ces deux géants de la chanson française, qui eux transmettaient leurs états d’âme sans avoir recours à un mélange d’argot et de bluettes consensuelles.

Aujourd’hui Pierre Perret est lui aussi un vieux schnock qu’a des trous d’air dans l’cigare, à en juger par ses élucubrations :

« Et sans rancune, on va passer l’éponge quand ils seront partis ».

Il a qu’à y croire le troubadour qui a appelé à l’injection de mixtures expérimentales dites vaccins, dont on constate aujourd’hui la nocivité alors annoncée.

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Et voilà que le Robinson Crusoé friqué des beaux quartiers mime une promenade à vélo dans le Paris d’Hidalgo, qu’il ne nomme pas.

Dans une chansonnette laborieusement écrite et péniblement poussée, seules des oreilles de lavabo pourront entendre un cri fort révolutionnaire. Il n’en est rien, Prudent Perret cause saleté, drogue, travaux à outrance… mais évite soigneusement les sujets clivants, comme on dit en faisant des ronds de jambes.

Et l’artiste, ça il sait le faire ; il ratisse large chez ceux qui ne l’écoutent pas bien attentivement.

Dans son Paris assiégé, il pousse même l’audace de s’en référer subliminalement au grand Charles Je-vous-ai-compris.

Dommage que si proche des rubriques de presse nécrologiques, Pierre Perret n’ait pas su s’en tenir au rôle de chansonnier qui avait fait son succès.

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