Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (38 associations français-Francophonie, et 192 personnalités membres) se réjouit de l’inauguration le 30/10/2023 de la Cité internationale de la Langue française. Il en rappelle l’origine, écrite, associative, présentée le 7/10/2001 du balcon du château, et adoptée telle quelle en 2017 par l’Élysée, alors dûment remercié.
Pleinement associative. Deux associations, Avenir de la Langue française (ALF) et le Forum francophone international (FFI-France), ont lancé le projet bien défini. Elles ont servi son cheminement pendant 16 ans. Elles ont obtenu, par leurs lettres au couple élyséen et une visite au château en mars 2017 par M. Jacques Krabal, son adoption par l’Élysée.
ALF et le Carrefour des Acteurs sociaux (CAS), membres du Haut Conseil, ont alors, de 2019 à 2023, répondu à des appels à projets du Centre des Monuments nationaux (CMN). Elles lui ont adressé des dossiers nourris pour l’animation, complétant leurs propositions de base de 2001. Le Président en avait, le 20 mars 2018, repris les éléments en présentant, sous la Coupole, sa politique du français, de la Francophonie, et la réalisation de la Cité.
En outre, le Haut Conseil international (HCILFF), et sa base Avenir de la Langue française (ALF), ont en septembre 2023 salué et accompagné l’inauguration par:
– le quasi-aboutissement de la création d’un Réseau transpartis de parlementaires français en Résistance pour le français et la Francophonie ;
– la réception par ces mêmes parlementaires de 2 ébauches de proposition de loi de protection de la Langue française mises en forme juridique par MM. G. Dalens et Olivier Gohin, professeur de droit public à l’université de Paris (Assas).
Le Haut Conseil et ALF ont aussi tenu à faire revivre, en contraste avec la période actuelle, l’époque 1958 à 1974, très féconde pour le français et la Francophonie. Elle a vu la création des ancêtres de la Délégation générale à la Langue française (DGLFLF) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Grande époque, où l’État et la société civile créatrice étaient en symbiose. Haut Conseil et ALF y ont réussi, d’abord en publiant le 28/8 le livre de Bernard Lecherbonnier : « Philippe Rossillon, l’inventeur de la Francophonie » sur ce combattant d’exception et les nombreux paladins du français et de la Francophonie de France, Québec, Acadie, Wallonie, Bruxelles, Suisse, Val d’Aoste, qui ont gravité autour de lui ; puis en organisant le 7/9/2023, avec les Alumni de Sciences Po Paris, un colloque sur la Francophonie, Rossillon et les paladins, dans le grand amphithéâtre de l’I.E.P.. Parmi les intervenants : le Délégué Général Paul de Sinety, et une représentante de l’OIF.
Ce rôle essentiel de nos associations amène le Haut Conseil à regretter que son représentant, seul invité à l’inauguration, n’ait pu obtenir la présence de plusieurs autres acteurs essentiels, ni être autorisé à s’exprimer le 30/10 au micro au nom des 38 associations. Le Haut Conseil craint que cette exclusion ne révèle que l’État hésite encore à faire vraiment de la Cité « une Maison commune à tous les francophones » locaux, nationaux et internationaux, et à ouvrir ce remarquable instrument au dynamisme de la société civile.
Le Haut Conseil souhaite vivement que ce château – magnifiquement restauré – ne soit pas une muséification du français sans forte et constante animation aussi par la société civile nationale et internationale, aiguillonnant l’État défaillant. Si la Cité n’était que la partie positive d’un « en même temps présidentiel » cachant mal la partie négative déjà condamnée sans complaisance par le Haut Conseil, le français pourrait bien régner dans son somptueux temple de Villers-Cotterêts, alors que l’on continuerait à laisser l’anglo-américain s’imposer à terme à Bruxelles, à Alger, dans le Sahel, à Rome… et à Paris. »
Contact : Albert Salon, docteur d’État ès lettres, ancien ambassadeur, secrétaire général du Haut Conseil international, Tel 0145324284 : albert.salon0638@orange.fr
Il faudrait d’abord défendre le Français tout simplement Car les “lettrés ” sont entrain de nous concocter une vision malade du Français évolutif ou progressif et de la Francophonie pidginesque .
Faire croire que le créole est une “langue” qui vaut bien le Français c’est vraiment grave pour de soit disant experts en linguistique .Si “A nous allé ” ou “Pa ni pwoblem” est une “langue ” apparentée au Français et à faire entrer au musée de la Francophobie Tout comme le soit disant chti ,qui serait une “langue ” à part entière ” FIle moa chwasingue ” ou ” PRin chte caillelle ” seraient l’équivalent de “Voulez vous me donner la serpillière s’il vous plait ” et “Prenez donc un siège ” Hahahahahah ! Je préfère m’esbaudir à ch’teure ! Tous ces muséees de la déconstruction nous coutent la peau des fesses Heureusement il ne reste plus grand chose à ruiner sur le territoire .
étonnant, macron n’y a pas fait de discours en anglais