Voilée intégrale : à deux contre six, on a gagné par KO !

voiléegrosplanSamedi 29 août 2015. Par un bel après-midi d’été, je m’en allais promener, au magasin appelé Carrefour La Ville du Bois. Du département 91, Centre commercial réputé pour le nombre de ses boutiques toutes identiques aux autres dans toute la France.
Le panier plein et garni, je m’en retourne à mon carrosse en flânant, déambulant et regardant la gent féminine agréablement mise, courte vêtue et néanmoins, avec de la morale, respectueuse.
Quand un objet non identifié passe dans mon champ de vision, paquet noir et difforme, ondulant lentement accompagné d’une smala piailleuse.
Il fait beau, je suis satisfait et sans envie de querelle. Je décide de passer mon chemin. Trois pas, quatre au plus, et voilà que ma conscience me harcèle. Elle décide de ne pas me laisser endormir et se réveille d’un ton boudeuse. Quoi ? Toi qui dans les dîners de famille expose ton envie, tu laisserais ce paquet sans forme provoquer ton pays ?
Me voilà penaud devant moi-même, faire un demi-tour et entamer la procédure de lutte contre la Charia.
– Première phase : observer et évaluer la situation. Elle est entourée de 2 ou 3 hommes, de 2 ou 3 enfants et d’une autre très jeune femme.
Le défi ne s’annonce pas simple s’ils sont en nombre.
– Deuxième phase : prolonger la phase de reconnaissance et jauger les réactions alentours.
Un grand gaillard blond semble les accompagner et les suit à la trace. Il me semble prudent avant toutes actions personnelles de demander aux forces de l’ordre d’intervenir et je m’apprête à téléphoner à la maréchaussée quand ce type louche lance un tonitruant : « Madame nous sommes en France vous ne pouvez-vous vêtir ainsi !».
La bordée est lâchée, le canon a tonné, le coup est parti. Il a tiré le premier, je le rejoins, celui que j’avais pris pour un homme louche était en fait un Français qui comme moi avait décidé de les suivre et attendait le bon moment pour les interpeller verbalement. Je le rejoins en 3 secondes, nous conversâmes, établîmes une stratégie et l’appliquèrent à la lettre. A lui, de les suivre, à moi, de chercher les agents de sécurité du centre commercial et de faire appeler les forces de l’ordre.
Très vite le dit service est alerté, la police appelée, et nous regroupés autour de l’origine du trouble à l’ordre public. Nous sommes deux, ils sont six. La discussion s’engage, ou l’absence de discussion puisqu’ils nous font le coup « No speak french ». ils tentent de s’esquiver nous nous plantons devant eux, sans provocations mais fort de l’article 73 du Code de procédure pénal.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071154&idArticle=LEGIARTI000006575113&dateTexte=&categorieLien=cid
Que nous interprétons très généreusement ou peut-être un peu abusivement, nous leur demandons de rester sur place jusqu’à l’arrivée de la gendarmerie compétente en ce lieu.
Le service de sécurité du centre commercial est désolant de dimmithude !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dhimmi
Mais pourquoi vous embêtez ces gens ?
Ils ne vous ont rien fait ! ils font juste leurs courses …
Nous, nous entamons chaque semaine un dialogue avec eux !
Mon grand gaillard bâti comme un rugbyman remet de l’ordre dans tout cela : « la loi est pour tous, même ici, alors ou vous leur demandez de la respecter ou vous appelez la police ! ».
De mauvaise grâce ils s’exécutent.
Et là, miracle, pas folle la guêpe, elle nous scotche, elle sort le masque miracle : le Masque de Protection Jetable.
Dont voici un aperçu :
https://www.google.fr/search?q=masque+de+protection+hygi%C3%A8ne&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0CD0QsARqFQoTCMi2sJ3x1ccCFcxuFAod1s8OdQ&biw=1280&bih=591
Petit moment de tension, elle doit enlever son voile pour mettre son masque et son mari veut nous interdire de voir le geste. Mauvaise idée pour lui, une augmentation de notre volume sonore pour lui rappeler que ses interdits à lui ne sont pas acceptables en France et déjà l’attroupement autour de notre groupe présente des visages qui nous soutiennent et nous approuvent.
Nouvelle reculade du bachi-bouzouk estival
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bachi-bouzouk
Cela fait 10 min que les palabres durent, n’ayant plus de délit à se mettre sous la dent, nous les laissons repartir à contre cœur.
Le cercle des vainqueurs savoure leur première victoire par quelques discussions où l’on s’aperçoit que notre position est partagée par le plus grand nombre, puis chacun se sépare.
Je reprends mes déambulations estivales et sort de la galerie marchande quand je vois mon grand escogriffe planté devant la voiture de la maréchaussée, arrivée après la bataille.
A nouveau petit conciliabule, et décision est prise de remettre le couvert. Chacun son poste, chacun sa mission, à lui de les attendre près du véhicule bleu à moi de les chercher dans le centre commercial.
La chasse reprend, douce excitation de celui qui sait qu’une poule va être grillée ce soir et mangée avec la peau sur les os !!!
J’ouvre à ce moment de mon récit une parenthèse qui vaut son pesant de bêtise.
Monsieur ‘A’, mon compère de chasse me glisse à l’oreille : « Rends-toi au PC sécurité et demande à la permanence de t’indiquer avec les caméras où se situent nos pandores du jour ».
Je m’y rends et j’explique au permanent que je souhaiterai qu’il m’informe de la localisation des gendarmes afin de les rejoindre au plus vite. Avec un accent exogène de nos belles régions celui-là me répond : « qu’il n’a pas le droit de satisfaire ma demande, il n’a pas le droit de regarder les caméras ».
Ô Dieu KAFKA ! A-t-il seulement entendu parler d’Albert Einstein qui aurait prononcé ces paroles : « il n’existe que deux éléments sans limite l’univers et la bêtise humaine ». Fort de la mauvaise volonté évidente de leur compatriote, je quitte le PC sécurité et rejoins mon unité combattante contre la charia.
Chemin faisant je croise la masse noire et sans forme accompagnée de ses satellites qui juge plus prudent de réaliser une retraite jusqu’à leur véhicule.
Nous les accompagnons de manière ostentatoire, essayons de bloquer le départ de la voiture, mais pour des raisons de sécurité nous sommes obligés de les laisser partir.
Bilan de l’opération :
1. Une victoire morale indiscutable, comme lors des campagnes de Napoléon, celui qui occupe le terrain à la fin de l’affrontement est le vainqueur ! Ils ont fui piteusement nous sommes vainqueur.
2. Une victoire de l’exemple, imaginez une galerie marchande un samedi après-midi de vacances bondée de monde qui observe que des Français se lèvent et disent STOP à la Charia ! Force la femme à enlever son voile et à obéir à la loi républicaine !
3. Une victoire sociale, des individus étrangers les uns aux autres ont collaboré puis échangé des numéros de téléphone sur une victoire. Des liens se sont créés.
4. Une victoire législative, force doit rester à la loi, ils ont fui et ont cédé à nos députés.
5. Une victoire des forces de l’ordre qui arrivées sur place ont accéléré la fuite des délinquants.
6. Une victoire de l’action sur le renoncement et la facilité, seul chacun de notre côté nous avons su nous unir pour chasser le trouble à l’ordre public, car souvenez-vous de ce poème :
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/10/03/1279906_martin-niemoller-quand-ils-sont-venus-cherchers-les-communistes-je-n-ai-rien-dit.html
Le renoncement aujourd’hui, c’est l’acceptation de la charia demain.
Ce poème est toujours d’actualité, certes pas avec les mêmes acteurs mais la trame est toujours présente dans notre pays avec l’islam.
Et pour finir :
7. une victoire de la connaissance car passé le moment de la victoire, nous avons pu échanger plus longuement , et j’ai cherché à modifier la perception de mon co-équipier d’un jour en lui rappelant qu’il n’existe pas d’islam radical, juste un islam appliqué de manière complète de type saoudien ou état islamique à opposer à un islam appliqué de manière incomplète par beaucoup de musulmans de France. Islam non rigoriste qui n’existe que dans les terres à conquérir….
Conclusions :
La bagarre a été avant tout morale. Se décider à agir, puis ne rien lâcher.
Si cette lutte dans laquelle nous n’étions que 2 contre 6 peut servir d’exemple pour tous ceux qui seraient tentés de renoncer, alors l’heure que nous avons perdue un samedi après-midi ne le sera pas.
Regardez autour de vous, d’autres Français pensent comme vous et attendent votre premier geste, votre premier mot ! Courage ! Gagnons ensemble !
Carl Pincemin