Telle est la phrase prononcée et développée lors de l’émission du Club des Hommes en noir, à propos de l’analyse de la Manif pour Tous, 10 ans après sa sauvage répression par les policiers zélés de la République et les infiltrés des cortèges.
Toute cette émission (de 40’) complètement d’actualité, animée par Philippe Maxence qui donne la parole à l’abbé Marc Guelfucci, les pères Michel Viot, Danziec et au docteur Philippe de Labriolle, mérite d’être écoutée (écoutée seulement, puisqu’un un incident technique l’a privée de vidéo) :
https://shows.acast.com/les-podcasts-de-lhomme-nouveau
En corollaire de la réflexion sur les questions du mariage dit pour tous, de la promotion de l’avortement et de l’euthanasie de masse, c’est le sempiternel problème de la démocratie par le nombre qui a été passé au peigne fin par l’abbé Guelfucci.
Voici le contexte de l’extrait retenu ici (à partir de la neuvième minute) en commençant par l’appréciation de la manifestation pour le droit à la vie et celle concernant la réforme des retraites.
« Pour la seconde, la presse en a fait ses choux gras alors que le succès était plutôt relatif. Vous avez les jeunes qui manifestent pour travailler moins et ceux qui manifestent pour dire qu’ils aiment la vie.
Il y a un message d’espérance qui me semble plus significatif dans la manifestation pour la vie et contre l’euthanasie que dans celle des jeunes manifestants de la France insoumise pour dire qu’ils sont déjà fatigués à 20 ans et qu’ils espèrent surtout ne pas devoir travailler beaucoup. »
« Il est temps de sortir de soi-même, au sens propre et figuré, pour exprimer publiquement qu’on aime la vie et la défendre, de son commencement naturel jusqu’à sa fin naturelle. »
Pour le Dr de Labriolle, il n’y a aucun effet politique à attendre de ces manifestations : « Quant à faire nombre, c’est toujours le même problème. Il serait indifférent si les évêques qui représentent la foi et son ombre portée, la loi naturelle au nom de laquelle nous battons le pavé, étaient présents. »
Et cette phrase de comparaison osée : « Une telle manifestation sans les évêques, c’est pour moi, comme une manifestation de la CGT sans Philippe Martinez. » Rires sur le plateau.
« Nous sommes des marcheurs désavoués par l’absence de nos docteurs… »
La suite sur la responsabilité des évêques qui fuient les affirmations bien connues de la théologie (à partir de 15’30).
L’abbé Viot intervient sur un plan tactique :
« Vu l’urgence, je souhaiter qu’on se concentre sur l’euthanasie et le suicide assisté. Il ne peut pas y avoir de discussions comme nous l’avons fait pour le mariage pour tous. Il s’agit de savoir si nous allons légaliser l’assassinat, le meurtre et la non-assistance à personne en danger, ce qui va transformer la fonction médicale qui est là pour soigner, pour guérir, en assassins en bourreaux, alors que si on vient voir un médecin c’est pour être guéri et pas pour être tué. Ceci est totalement monstrueux et totalement sans nuance. Il faut se concentrer là-dessus, on ne peut pas tout attaquer en même temps. Faisons comme dans l’histoire des Horaces et des Curiaces. »
La monstruosité de l’adhésion massive de médecins, d’infirmiers et de pharmaciens à un programme lucratif mondial d’injections expérimentales de produits prétendument vaccins contre le Covid a de quoi faire réfléchir sur la confiance à avoir envers ces praticiens qui, en outre, aujourd’hui en taisent ou nient les graves effets secondaires. Morts compris par « vaccins » et Rivotril, autant que par refus de soins avec des traitements éprouvés depuis des décennies.
Avec les têtes publiques des Dr Buzyn, Véran et consorts, désormais visés par des procédures, ont pullulé les médecins covidistes parlementaires et médiatiques, au rang desquels Malhuret et Cymes. Ce dernier se refait actuellement une santé publicitaire et pécuniaire en vous diagnostiquant en 3 clics une chiasse par gastro-entérite.
En 10 minutes et en vidéo, tous les arguments pour comprendre que l’euthanasie légalisée sera utilisée pour supprimer des retraités et des services de soins :
Marche pour la vie 2023 : “100% de soins palliatifs, 0% d’euthanasie!”
L’abbé Guelfucci est très clair sur le nombre et la chose publique, la Res publica. Dont on ne soulignera jamais assez le sens étriqué qu’en fait la République française maçonnique.
L’abbé dit:
« Si vraiment il y avait du nombre, la chose publique, la res publique, au sens technique du terme politique, serait ébranlée. C’est dommage qu’un grand nombre de gens ne comprennent pas l’importance de cette situation.
Ensuite vous avez une autre manifestation humaine contemporaine liée : c’est la presse qui a une influence extraordinaire sur les hommes du gouvernement et sur les évêques. C’est la seule chose qui les font bouger. Ils ont l’impression que la presse représente le peuple. Plus exactement, l’impression qu’elle représente un nombre tellement significatif qu’on se pose des questions sur la paix publique et sur l’indignation ou l’énervement d’un grand nombre de personnes, d’une majorité de personnes. »
L’abbé Marc Guelfucci analyse :
« Ce n’est pas la majorité qui fait la vérité. Et la vérité, elle perdurera toujours face à telle majorité de circonstance ou de décadence. Une majorité d’un peuple qui se laisse aller parce que la voie la plus simple et la plus facile, c’est le péché, c’est pas la vertu, pas le courage, pas la force. »
Philippe Maxence apporte une précision : « C’est la majorité qu’on conditionne. Vous avez rappelé le rôle de la presse …on conditionne la majorité du peuple parce qu’au final, on est dans un système qui repose sur l’expression de la volonté générale. »
Et l’abbé d’observer finement : « Que même quand la majorité n’est pas encore conditionnée, le bruit médiatique va suffire à faire peur au gouvernement et aux évêques. On a ainsi dépassé la démocratie au sens mécanique du terme.. »
Intégralité des propos ci-dessous.
Manif pour tous : 10 ans après, quel bilan ? L’analyse du Club des Hommes…
Jacques CHASSAING
Parfois les soins palliatifs ne suffisent pas, alors que faire ? Faire souffrir les gens par plaisir sadique d’un dieu inique? Le problème de l’euthanasie sera résolu lorsque les médecins ou dieu, ce qui revient souvent au même, seront capables de guérir les maladies incurables dont ils en sont parfois même la cause. Je rappelle que vous êtes libre de demander la fin de votre vie ou non, ce n’est pas systématique. Jésus a choisi lui-même sa fin et ne sommes nous pas fait à l’image de dieu?
Celui ou celle qui n’a pas compris que ces projets funestes allant dans le sens de l’euthanasie “volontaire”, ne sont que la suite prévisible du Plan. Les conséquences des effets secondaires plus ou moins graves des pseudos vaccins devenant de plus en plus difficile à camoufler, ne vaut-il pas mieux pour les responsables de ces injections désastreuses de faire passer cette sur-mortalité pour un acte libre et volontaire des personnes qui face à leur souffrance n’auront pas beaucoup d’autres choix.