Wieviorka, ou la sociologie SS de télévision

Mercredi 4 septembre 2019, Canal +, émission en clair animée par Yves Calvi, vers 7 heures du soir. Pour éclairer les téléspectateurs sur la croissance rapide de la criminalité (100 homicides au cours du seul mois de juillet 2019 pour une moyenne mensuelle habituelle de 70 environ) ont été invités et rémunérés (évidemment : éclairer les Français, ça rapporte – peut-être gros) le spécialiste, universellement reconnu, des sciences de la société, le dénommé Wieviorka, de l’EHE-SS (c’est tout dire), et un journaliste qui a consulté les statistiques de divers services de l’État.

Les rôles sont bien répartis : au journaliste, il revient de rapporter non pas des faits vérifiés ou avérés, mais des chiffres et des données statistiques fournis par les instances idoines ; au sociologue, il incombe la mission d’atténuer, de minimiser, de relativiser, de mettre en perspective – en clair, de nier les faits. Ainsi va la comédie médiatique. Ce serait très rigolo si les faits n’étaient pas dramatiques.

Tout absorbé dans son entreprise d’atténuation, de relativisation et de mise en perspective, le spécialiste en sciences de la société s’est autorisé une incursion dans l’histoire récente pour rappeler que la question de l’insécurité se pose depuis plus de quarante ans et que lui-même et ses collègues spécialistes de l’École SS y ont répondu lucidement en avançant deux thèmes successifs qui rendaient compte de l’insécurité : d’abord le « sentiment d’insécurité », puis les « incivilités ». Il a dit cela sérieusement, sans que les deux journalistes présents sur le plateau mouftent le moindre mot : même pas une moue interrogative, pas l’ombre d’un doute. Et pourtant, tout était faux dans la démonstration du sociologue : au football, il y a la panenka ; dans l’ordre des discours et des arguments foireux, il y a désormais la wieviorka.

La thèse du sentiment d’insécurité est d’Alain Peyrefitte, quand il était ministre de la Justice à la fin des années 1970 et qu’il défendait sa loi « sécurité et liberté », qui aurait pu sinon mettre fin à la délinquance et à la criminalité, du moins les faire décroître, si Mitterrand et les socialauds ne l’avaient pas abolie, à peine élus. Que disait Peyrefitte en 1978 ? La hausse de la délinquance et de la criminalité était alors avérée par les statistiques (qui, effectivement, ne mentaient pas) et les citoyens en avaient une conscience claire : c’était cela, conformément à la signification classique du nom sentiment, à savoir connaissance raisonnée, le sentiment d’insécurité ; et, pour répondre à la connaissance que les citoyens avaient alors du réel, Peyrefitte a fait voter une loi qui réprimait les actes de délinquance et les crimes et mettait hors d’état de nuire délinquants, voyous et criminels, petits ou grands, surtout les petits, qui, comme l’indique le proverbe, deviendront vite de grands délinquants endurcis.

Cette loi civique a fortement déplu aux socialauds et à leurs âmes damnées, les spécialistes en SS et autres sciences socialo-humanitaires. Frottés d’ignorance, ils ont fait semblant de croire que le nom sentiment (d’insécurité) se rapportait à la sensibilité ou à l’imagination ou aux émois de jeune fille : ce n’était que du roman à l’eau de rose. Ils ont trouvé pour parade les discours sur l’imaginaire de la délinquance ou sur la délinquance imaginaire, invention de petits Blancs analphabètes et ringards. Vite, cachons ces réalités que nous ne saurions voir. On connait la ritournelle…

Pour faire semblant d’étudier la question, les spécialistes en SS et autres sciences de la société ont inventé quelque chose d’inouï : les incivilités, cache-sexe qui a remplacé l’euphémisme petite délinquance. Ont été étiquetés incivilités les insultes, les crachats, les pieds sur les banquettes de train, les vols de sac à main, les agressions de vieilles dames, etc. Les Wieviorka et autres ont fourré dans ce grand sac toutes les infractions, tous les délits et jusqu’aux crimes (tournantes, racket, lapidation de pompiers, etc.) qui font horreur à tous les citoyens. Incivilité signifie « manque de civilité » ou « oubli des convenances, du savoir-vivre ».

Le mot est estampillé École des SS ou CNRS. Mais quand il est employé par un sociologue, il n’a rien à voir avec la courtoisie. Au XVIe siècle, quand les Européens ont essaimé dans le monde, le mot civilisation n’existait pas. Civilité alors en tenait lieu. Les naturels du Nouveau Monde et d’ailleurs vivaient nus. Il leur était reproché de manquer de civilité. Parce qu’ils étaient soupçonnés d’être dépourvus d’une âme, il leur était réservé une place tout en bas dans la hiérarchie des peuples. On les disait inférieurs aux bienfaiteurs qui venaient de loin pour les dresser à la civilité. À ceux qui ne prennent pas un mot pour un autre et qui savent comment va le monde, il apparaît que le cache-sexe des incivilités exhale de nauséabonds remugles, qui n’émanent pas seulement de la réalité des quartiers sensibles ou des collèges de France : « nauséabonds », parce qu’ils tendent à faire passer les auteurs des incivilités pour des barbares, des sauvages, des primitifs, incapables d’accéder à un stade évolué du processus de civilisation. Les sociologues et autres pratiquants de la SS se disent progressistes : en effet, ils le sont effectivement, avec Wieviorka en tête de gondole.

Étienne Dolet

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20 Commentaires

  1. @Spipou
    Énoncer une vérité incontestable est donc pour vous une cause légitime de fermeture des commentaires ? Car il est incontestable que l’idéologie de cet individu n’est pas étrangère à son identité ethnique, tant les membres de la communauté à laquelle il appartient sont sur-représentés dans le choix de cette idéologie mortifère pour le monde occidental.
    Le choix du mensonge que vous semblez préférer est un choix irrationnel.

  2. Et Madame WierWiorka n’est pas en reste en tant…qu’historienne politiquement ultra correct: quel beau couple !

  3. Les propos de ce “Sociologue d’Etat” sont tout simplement ahurissants. Ils sont à l’image de ce que certains veulent faire de la France : une poubelle où les malfrats et les égorgeurs seront les rois. C’est un apatride comme Macon…

  4. Mais alors si on suit la linguistique de ces sociologues, les femmes qui se font tabasser et les policiers qui se font attaquer ne sont victimes que de leur propre ressenti ? J’attends le point de vue de Madame Marlène Schiappa.

  5. Il fait parti de la cohorte des irresponsables “criminels” qui abondent parmi les dirigeants politiques qui gouvernent en Europe ,surtout les partis de la gauche qui pour être élus sont prêts à sacrifier la France.
    Qui peut encore donner du crédit à des résidus de vomissures pareils ?

  6. A nous de leur faire goûter à ce “sentiment d’ insécurité ” et faire en sorte qu’ ils le ressentent constamment : que la peur les tenaille chaque jour et chaque minute !
    Nous avons là un immonde personnage mais qui par ses excès sert notre cause .
    Ce sont les derniers soubresauts de la gauchiasserie agonisante !

  7. Canal plus, tout comme Quotidien sont des émissions de propagande qui ne se cachent mm plus!!! La diversité y est sureprésentée et à majoritairement droit de citer. C’est à vomir de voir à quel point ces avortons télévisuels sont devenus d,infames collabos qui crachent sur la France telle qu’elle fut et doit encore être.

  8. Si vous n’avez qu’une intelligence moyenne, des envies de travail très en dessous de la moyenne, si vous désirez vivre sans vous fatiguer, alors devenez sociologue. La sociologie fut inventée pour permettre aux inutiles, aux feignants, à ceux qui ne pouvaient pas accéder à l’ethnologie ou à l’anthropologie de poursuivre quand même des études supérieures. C’est une science socialiste avec laquelle vous ferez une carrière de prof et de spécialiste média. Jamais un être sensé ne s’engage en sociologie, seul les roublards du bonneteau intellectuel s’y aventure pour gruger le peuple et s’assurer ainsi, un avenir de mendiant du pouvoir.

  9. “sentiment” d’insécurité !
    avec des zélites comme celles qu’il y a (en europe occidentale) , ça n’est plus un sentiment, c’est une réalité

  10. Les commentaires sont peu à peu rouverts, à titre d’expérience, semble-t-il, et il conviendrait qu’on s’en souvienne, et qu’on se souvienne des raisons pour lesquelles ils ont été fermés.

    Au vu de deux ou trois des commentaires ci-dessus, j’ai bien peur qu’il ne se passe pas trois semaines avant qu’ils ne soient à nouveau refermés, et cette fois définitivement. Avis à ceux qui, je l’espère, accepteront cette fois de comprendre qu’il convient de faire preuve d’un peu de bonne volonté.

    “rappelez moi la religion de cette aimable personne”, “ETRON”, “CONNARD” et autres charmantes phrases ou expressions ne me semblent pas aller dans le sens que nous souhaitons.

    *Wieviorka me semble être un nom purement polonais, et non d’une autre ethnie sus-visée, et quand bien même ça serait ?

  11. Pour le lecteur qui a posé la question:
    Wieviorka est un juif polonais, dont le nom s’écrit exactement WIEWIORKA car la lettre “V” n’existe pas dans l’alphabet polonais.

  12. Les juifs sanhédriques (qui ne sont pas les juifs) nous ont déclaré la guerre sur le Golgotha.

    Ils la gagnent pour la première fois depuis 2000 ans, depuis que nous nous sommes persuadés que le Christ était un con en option et sa mère une gentille conne.

    Nous allons continué de perdre contre tous nos ennemis, juifs, mondialistes, musulmans, FM, tous ceux qui contestent la divinité du Christ (ce qui les unit contre nous)

    Aussi, de tous nos ennemis, le pire de tous, c’est notre apostasie.

    Car si nous avions continué de croire, aucun de nos ennemis n’aurait pu seulement traverser la méditerranée.

  13. L’idéologie de gauche qui a infiltré toute pensée et analyse objective de la marche de la société en France, est la véritable raison de tout le chaos qui s’installe progressivement dans notre pays.. dans un déni de réalité sidérant doublée d’une démagogie éhontée…

  14. quand est-ce que les juifs vont enfin oser Nous déclarer la guerre, parce que pour l’instant ils Nous la font, mais sous étiquette politique de gauche ou libérale, ou planqués derrière un créneau professionnel qu’ils jugent évidemment comme supérieur ou sacré ?

  15. J’ai encore le livre (en deux tomes) format poche, de “réponse à la violence d’Alain Peyrefitte. Le temps perdu en ce domaine -comme en tant d’autres- ne se rattrapera pas. Au niveau de gravité équivalent à une guerre interne de conquête je ne vois pas comment cela peut finir, n’était pas “voyant extra-lucide”!

  16. Ce type est une ORDURE, ce n’est surement pas un sociologue, mais un socialoA…pattes !!!

    C’est la WieviorTakkiya en fait, du nom de ce dhimmi de mes deux !!!

    Dommage que personne n’ai pu dire à cet ETRON que ceux qui sont morts pour cause d’agressions par des MpF (malChances pour la France) n’avaient surement pas eu QUE “le sentiment” de leur mort imminente !!!

    Trou à balle, faîtes une prière pour ne pas rencontrer un type qui a perdu son enfant à cause des MpFs !!! Parce que la baffe dans sa grosse gueule de CONNARD, personne ne pourrait la lui enlever, là !!!

  17. Grand bravo pour votre délicieux article.
    Je ne me souviens plus qui avait dit un truc du style : “le vocabulaire et le langage forment la pensée”.. et moi j’ajoute “forgent la pensée unique” !
    de même que le terme d’incivilité, vous pouvez aussi dire “incident”..
    Ainsi, les forces de l’ordre ont “fait l’objet” d’un “incident” lorsqu’ils sont blessés suite à cocktails molotov, ou l’incendie d’un immeuble, tout ça se sont des “incidents” alors que ce sont des crimes dans le vocabulaire normal.
    De même le terme de “victime” . Dans les merdia, pour être victime il faut être mort, sinon vous n’êtes pas une victime. Lorsque vous êtes volés avec violence et que vous avez lâché quelques dents sur le trottoir, vous n’êtes pas une victime … vous n’êtes qu’une pauvre con qui n’avait pas à être là au mauvais moment.
    Oui, l’éducation passe aussi par le vocabulaire.

  18. En effet, le risque à court terme, pour ces personnes, c’est l’arrivée de marine ou un autre représentant de ses idées.
    Le risque est limité car de nombreuses instances d’oppositions diverses ne cesseraient de porter plainte sur plainte auprès des instances européennes pour torpiller le nouveau gouvernement. La planche est savonnée d’avance, sauf mesures coercitives comme la fin des subventions aux “ennemis” et le paiement rubis sur l’ongle de tous les procès intentés
    Le risque à long terme d’un président musulman n’est pas si invraisemblable qu’il y parait.
    Le vrai risque pour les européens et la vraie chance pour les musulmans, c’est le facteur temps lié aux arrivages musulmans. Si rien ne change le temps favorisera l’islam à long ou très long terme, pourquoi pas jusqu’à la présidence. Wieworka semble avoir plus peur de MLP que des musulmans…..pour l’instant. Ses arrières petits enfants auront sans doute une autre approche s’ils se sentent en voie de minorité.

  19. Il n’y a pas d’insécurités vécues, il n’y a que des sentiments d’insécurité, c’est bien connu ! En réalité cela fait partie des éléments de “com” qui entendent structurer la vie sociale…
    On en vient même à tenter de mesurer les écarts ; ainsi l’« insécurité » peut-elle soit s’opposer au « sentiment d’insécurité », soit s’y superposer : appréciez la subtilité ! Cela s’appelle en réalité : tenter de déplacer les problèmes au lieu de les résoudre…
    Quant à ce terme de “sociologue S”S, dont M. Wieviorka, qui ose prétendre que le vrai risque est d’avoir une Marine Le Pen à la tête de l’Etat et non pas une espèce de Calife adepte de la charia, a été affublé, cela me fait particulièrement rire jaune quand on sait les liens qu’il y a eu entre les musulmans et les nazis !

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