Wissous : quand Trinquier était seul face aux gens du voyage, aucun maire ne l’a soutenu
C’est une légitime émotion qui frappe la France entière, après la mort du maire de Signes, Jean-Mathieu Michel.
Ce dernier, que tout le village appelait Jeannot, paraissait un vrai maire à l’ancienne, un personnage. Maire depuis 1983, âgé de 76 ans, il n’a pas hésité à s’arrêter et à donner l’ordre à deux ouvriers qui déchargeaient des gravats dans un chemin public de ramasser leurs déchets, tout en appelant la police pour les verbaliser.
Il a été percuté par le camion, et a été tué sur le coup. De manière incompréhensible, la thèse de l’accident involontaire a été retenue par les enquêteurs, et l’assassin (comment l’appeler autrement) a été laissé en liberté ! C’est bien peu cher payé la vie d’un maire rural. Pour l’instant, curieusement, l’identité des deux délinquants n’a pas été donnée…
Naturellement, toute la classe politique s’est émue des conditions de cette mort. Tout le monde y a été de son petit mot, les mêmes qui, depuis 40 ans, détruisent l’autorité, et remplacent les élus de terrain par des technocrates non élus, notamment dans des structures intercommunales.
Bien évidemment, toutes les associations de maires ruraux, ou de maires urbains, ou de maires tout court, font part de leur émotion. Et tout le monde, Larcher en tête, de parler de mettre en place une nouvelle commission Théodule pour évoquer le malaise des maires de terrain. Il ne manque plus qu’une cellule psychologique, après ce drame, et le tableau sera complet.
Pourtant, quand un autre maire, celui de Wissous, dans l’Essonne, menait une bataille tout aussi courageuse, en s’exposant physiquement, face aux gens du voyage, qu’il fait virer régulièrement, le moins qu’on puisse dire est que les associations de maires étaient fort discrètes et silencieuses.
C’est pourtant à un véritable lynchage politique et médiatique auquel on a assisté. On a même fait passer cet homme, qui ne boit pas une goutte d’alcool de la semaine, à cause de sa profession (anesthésiste à l’hôpital) d’alcoolique, rien de moins !
Abandonné par la police nationale, il a été placé en garde à vue, comme un vulgaire malfrat, pour avoir voulu déloger, un dimanche soir, des gens du voyage qui s’étaient installés près de la crèche municipale. L’appareil d’État s’est déchaîné contre lui. Le préfet a voulu désarmer sa police municipale, tandis qu’un procureur aux ordres demandait 4 mois de prison avec sursis. Il a été entendu au-delà de toute espérance, puisque le maire de Wissous a été condamné à 6 mois de prison avec sursis.
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Seul Nicolas Dupont-Aignan, chez qui milite à présent Richard Trinquier, viendra au secours de son camarade.
Comble de la pourriture de ce régime et de ses collabo-larbins, ils oseront confisquer les armes de Richard Trinquier, grand collectionneur, privant ainsi encore un patriote des possibilités de se défendre, quand les racailles sont puissamment armées, et bénéficient d’une impunité totale.
Aurait-il fallu que comme Jean-Michel Mathieu, Richard Trinquier, contre qui une arme à feu était dirigée, soit tué dans l’exercice de son mandat pour que cela émeuve quelque peu la caste politicienne et leurs journalistes larbins ? À moins qu’avec son étiquette politique, Richard Trinquier (fils du colonel Trinquier), ils aient osé affirmer que le maire de Wissous avait cherché ce qui lui était arrivé.
De même, on remarquera que dans des préfets collabos, obéissant à des élus collabos, imposent des clandestins à des maires qui n’en veulent pas davantage que la population, les associations d’élus sont aussi silencieuses que quand il s’agit de soutenir leur collègue Trinquier.
Certes, lutter contre des décharges de gravats est honorable et nécessaire, et les crapules qui méprisent ainsi la nature et notre environnement doivent être lourdement sanctionnées. Mais force est de reconnaître que cela paraît davantage émouvoir journaleux et politicards que l’invasion migratoire, avec son lot d’agressions, de viols et de meurtres, qu’on impose au peuple français et à des maires complices… ou impuissants.
Lucette Jeanpierre