Zelensky, petit chef de gang et ses porte-flingues

Chez le Zygomyr, la corruption est une institution. Un art de vivre. Ce pays était tellement bien classé au hit parade de la pourriture par l’ONG Transparency International en 2021 que l’Eurocrature avait fait de la lutte anti-corruption un préalable avant d’envisager d’admettre l’Ukraine en son sein.

Oui mais ça, c’était avant. Avant la défense des minorités russophones du Donbass par notre ami Vlad. Avant les centaines de milliards en argent et en matériels déversés sans aucun contrôle au profit du Zygomyr et de ses sbires, par les pays vassaux des USA et de leur bras armé l’OTAN.

À tel point qu’entre son élection et maintenant, le nain teigneux aurait accumulé en moins de quatre ans 850 millions de dollars, selon des estimations crédibles.

Des voyous devenus des petits saints depuis février 2022

Pourtant, on savait. (qui n’avait pas encore retourné sa veste en faveur du Zygomyr) classait l’Ukraine parmi les trois pays les plus corrompus de la planète aux côtés de la Colombie et du Brésil.

kleptocratie dont les dirigeants avaient des liens avérés avec le crime organisé.

Madeleine Albright, qui avait déjà poussé Clinton à dépecer la Serbie. Elle vient de mourir mais ses idées lui survivent.

Cinq gouverneurs, quatre ministres, un procureur général et tous les autres

À l’heure actuelle, alors que le Zygomyr vient pleurnicher tous les jours sur les malheurs de son pays, on apprend, malgré les efforts de la cenSSure et les menaces du SBU, que les trafics se sont amplifiés depuis un an. Au détriment de l’effort de guerre qui plus est ! C’est sûrement ça le patriotisme ukrainien…

Parmi les cas les plus symptomatiques, Viatcheslav Chapovalov, vice-ministre de la guerre, accusé d’avoir gonflé les prix des aliments destinés aux valeureux soldats qui se font tuer par les méchants Russes. Une arnaque de l’ordre de 324 millions d’euros avec des prix deux à trois plus élevés que les tarifs en vigueur pour les produits alimentaires de base.

Ou encore Vassyl Lozinsky, ministre des Infrastructures, accusé d’avoir reçu un pot-de-vin de 400.000 dollars pour faciliter l’achat de générateurs à des prix gonflés, alors que le pays est confronté à de vastes coupures d’électricité causées par les drones et les missiles des méchants Russes.

Mais aussi Valentin Reznitchenko, gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, accusé d’avoir attribué des contrats sur la réparation de routes abîmées par les méchants Russes, portant sur des dizaines de millions d’euros à une société écran officiellement dirigée par sa petite amie.

Naturellement, les principaux accusés se disent victimes de la propagande des méchants Russes. L’ennui pour eux est que leurs accusateurs sont de vrais combattants ukrainiens, vigoureusement anti-Russes.

Le gratin de l’État est concerné autant que les fonctionnaires subalternes

Les premiers à plonger, dans ce qui pourrait être une guerre des gangs au sommet de l’État, opposant les bellicistes aux réalistes, sont le vice-ministre de la Défense Viatcheslav Chapovalov, en charge de l’appui logistique des forces armées, et le chef de l’administration présidentielle Kyrylo Tymochenko, un des plus fidèles collaborateurs du Zygomyr, qui supervisait les travaux de reconstruction des installations endommagés par les frappes russes. Et se servait au passage.

Broutille comparé au reste, ce Tymochenko avait confisqué à son profit un SUV haut de gamme offert à l’Ukraine par General Motors à des fins humanitaires.

Parmi les ripoux de rang élevé, on compte aussi Pavlo Galimon, le chef adjoint du parti présidentiel « Serviteur du peuple », accusé de s’être offert une propriété somptueuse d’un montant très supérieur à ses revenus déclarés.

Également le procureur général Oleksiï Simonenko, qui prenait de longues vacances en Espagne aux frais de l’État, alors que les déplacements à l’étranger, sauf à des fins professionnelles, sont normalement interdits pour les hommes en âge de combattre.

Et avec eux, les gouverneurs des régions de Dnipropetrovsk, de Zaporojie, de Soumy, de Kherson et de la capitale Kiev… Sans oublier le ministre de la politique sociale et deux vice-ministres du Développement économique et territorial. Prévarication et concussion au menu de leurs malversations.

Et ce n’est que l’écume de la vague dans un pays où le bakchich est considéré comme un dû, pour obtenir un document administratif, voire un simple coup de tampon, ou empêcher qu’un dossier en bonne et due forme soit « oublié » en dessous de la pile. Comme dans les ripouxbliques africaines et celles du proche et du Moyen-Orient. Un pourboire entré dans les mœurs. Alors que dire pour les gros contrats internationaux de fournitures d’équipements lourds ?

Les armements doivent être comptés à part sur l’inventaire de la caverne d’Ali Baba

Puisque là, motivés par leur obsession d’en découdre avec les Russes par tiers interposés, c’est tout cadeau. Avec les instructeurs et les pièces de rechange. Les voyages 4 étoiles de formation à l’étranger. Et les call-girls pour les officiers.

Encore que je me demande si les hiérarques ne font pas comme naguère leurs homologues en Éthiopie, où il fallait arroser les autorités pour qu’elles acceptent de recevoir l’aide internationale, alimentaire et sanitaire.

En toute hypothèse, en Ukraine, pressentant des ennuis, des centaines de fonctionnaires, de militaires et de policiers de tout rang se sont brusquement faits porter pâles. Sans qu’on sache où ils sont passés. Tués ou traqués ?

Zygomyr mérite un oscar pour son rôle de Tartuffe

Sans évoquer les affaires en cours, dont il a à peine entendu parler, découvrant les noms de ses plus proches collaborateurs dont il ignorait l’existence, il a quand même donné du grain à moudre à la critique, sans se mouiller le t-shirt.

Le petit clown de Kiev s’est défoulé sur les sous-fifres en annonçant mardi des révocations à des niveaux inférieurs au sein des diverses administrations, et il a invité quelques gratte-papiers à « aller se reposer en dehors de la Fonction publique ». Que ces choses-là sont joliment dites !

Mais il ne faut pas se leurrer, tous ces événements brusquement « découverts », alors que toute la nomenklatura était au courant, évoquent une purge au sommet de l’État où les partisans du Zygomyr se débarrassent de ceux qu’ils soupçonnent de vouloir préserver l’avenir. Sans les USA, en proposant un cessez-le-feu et en ouvrant des négociations de paix. Lesquelles devraient commencer par la destitution du Zygomyr qui a mené son pays à la ruine et fait tuer plus de 100.000 personnes pour rien.

Pourriture journalistique : Une confirmation de plus !

Là aussi, ce n’est pas une découverte. On sait bien que les éloges du Zygomyr, l’oubli de ses échecs, le silence sur l’hécatombe de son armée, et l’orientation de la désinformation dans un sens vigoureusement anti-russe, ne sont pas gratuits.

Depuis « Visitukraine.today » un portail Web officiellement promu par les institutions ukrainiennes, sous l’égide de plusieurs ministères de Kiev, et reconnu par certains gouvernements étrangers, dont le Francistan, la Bochie et la Polakie, un e-mail a été envoyé à de nombreux journalistes pour leur offrir un voyage tous frais payés avec visite de villes ukrainiennes « libérées », leur proposant une récompense substantielle en échange d’articles de complaisance.

On voit qui invente, amplifie, entretient et diffuse les soi-disant crimes de guerre des Russes… Les stakhanovistes de la désinformation seront payés aux pièces. Selon « 20 Minutes » qui a été sollicité, le deal est clair et net : « Si votre travail reflète correctement les actes illégaux et malveillants des Russes, et si votre article est rédigé de bonne manière, le montant de votre récompense sera augmenté en signe de notre gratitude. »

De façon pavlovienne, à leur habitude, les anti-Russes ont hurlé à une machination orchestrée par les hackers de Poutine. L’ennui pour ces ripoux est que le site en question est officiellement validé par le gouvernement de Kiev et chaudement recommandé pour la qualité de ses informations par des médias locaux aux ordres du Zygomyr, très actifs dans le dénigrement des Russes.

Maintenant que la guerre pour de vrai est déclarée avec l’empressement de l’OTAN à vouloir livrer ses chars au Zygomyr, je me demande ce qui retient Vladimir de raser Kiev et son clown hirsute, avec un vecteur atomique ou une salve de missiles thermobariques. Cela ferait aussi un joli tir de semonce pour la Francarabie, la Bochie et les autres vassaux de Washington.

Christian Navis

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