Zemmour : cette fois, j’y crois !

Il y a quelques temps, j’écrivais sur Riposte Laïque que les patriotes devaient oublier leurs divisions et converger d’une même âme vers Marine Le Pen, pour sauver notre France si mal en point en vue des élections présidentielles en 2022. Je sais que le pouvoir corrompt et que la présidente du RN a eu des prises de position parfois équivoques et donc déconcertantes concernant notamment l’islam. Conscient de cette réalité, j’avais proposé de créer un groupe de pression soit à l’intérieur, soit à l’extérieur (à l’intérieur me paraissant le plus efficace !) du RN de façon à cadrer ou recadrer Marine le Pen en cas de déviances de sa part que j’analysais comme évidentes. Au-delà de ce risque, il faut bien reconnaître qu’il y en a un autre qui est le patronyme qu’elle porte et qui constitue un repoussoir pour des milliers – pour ne pas dire des millions – de Français.

Bref, il faut du sang neuf. La France, pour survivre, nécessite une volonté implacable. Les temps ne sont plus aux hésitations, aux tergiversations ; aux “je voudrais bien, mais je n’ose pas”. Les temps sont à une application – oui, osons le dire – extrême de nos convictions patriotes. Et, pour l’heure, je ne vois qu’un homme pour jouer (non, ce mot est trop hédoniste), pour accomplir cette mission de la dernière chance : Éric Zemmour.

J’ai eu la chance de le rencontrer, seul à seul, deux fois. Je peux affirmer ici que l’homme se sait, intuitivement d’ailleurs, investi de l’œuvre immense que nous attendons de lui. D’ailleurs, toute son aura médiatique va évidemment dans ce sens. De plus, il y a quelque chose de presque mystique en lui. Je n’irai tout de même pas jusqu’à dire qu’il se sent ou se croit un messie. Mais, en tous cas, c’est un homme qui va en ligne droite, un homme que n’arrêtent pas les obstacles… qu’il ne contourne pas ; lui, il les affronte et il rentre dedans. On peut donc être assuré qu’il se tiendra au programme de restauration de la France qu’il aura défini, une fois au pouvoir. Ce n’est pas un rigolo, il peut même parfois être cassant. Quand il décide quelque chose, il ne revient pas dessus et, si on tente de le faire revenir dessus, il vous rabroue sans prendre de précautions. C’est là pour nous une vraie assurance. Il n’ira pas inaugurer les chrysanthèmes !

Par contre, il lui faudra un souffle, une exaltation formidable, un élan de jeunesse car les gens, dans leur majorité, ne croient plus en rien et surtout… ne croient plus aux femmes et aux hommes politiques. Ils en sont dégoûtés jusqu’à en vomir et même, jusqu’à peut-être commettre des actes irrémédiables. Marion Maréchal compte parmi ses amis. Je lui conseillerais, en toute modestie, cela va de soi, de la désigner comme Première ministre car c’est elle qui, selon la constitution, devra appliquer son programme de restauration. C’est elle qui insufflera ce souffle incontournable. C’est elle qui enlèvera au programme son austérité et emportera les Français à son adhésion. Voilà le binôme qui peut aujourd’hui nous sauver.

Mais, en attendant, on peut rêver. Car il faut, bien évidemment, qu’Éric Zemmour annonce sa candidature !

Philippe Arnon